Page 94 - AQMAT magazine Printemps 2020

Patrick morin Groupe Patrick Morin
«Qu’est-ce que Patrick Morin – la bannière - et moi avons en commun? On est nés en 1960. On fête donc nos 60 ans en même temps. Mais la comparaison s’arrête là.
Quel parcours: de Dismat à RONA, la longue histoire avait commencé avec l’acquisition de deux moulins à scie et d’une petite quincaillerie dans la municipalité de Sainte-Marcelline-de-Kildare dans Lanaudière sous son propre nom. La modeste «cour à bois» se transforme en vrai centre de rénovation et les Morin décident de faire le saut dans la famille RONA pour ensuite redevenir «Patrick Morin».
Il fallait le faire: promouvoir sur le devant des magasins son propre nom et prénom, il n’y a pas d’équivalent dans
notre industrie.
Le modèle de Patrick Morin résiste au temps et aux modes. Sans avoir rien révolutionné, l’entreprise s’adapte avec agilité aux paradigmes changeants de la consommation et de
la technologie.
Sa croissance est mesurée, avec un nouveau magasin à chaque 2-3 ans pour offrir aujourd’hui 21 succursales.
La constance qu’inspire Patrick Morin au fil des décennies s’exprime par une fidélité remarquable des entrepreneurs
en construction.
Dieu sait que je me fais raconter tout plein d’histoires, souvent d’horreur, sur la manière dont sont traités ou maltraités les fournisseurs par les bannières devenues parfois de petits gouvernements en soi. Mais en 12 ans, je n’ai jamais entendu un fournisseur déblatérer sur le compte de la famille Morin.
Avec eux, comme on dit si bien en anglais, «What you see is what you get».
Cette stabilité semble justement attribuable à l’engagement de la progéniture. Jusqu’à sept des enfants ont été actifs en même temps dans les fonctions clés de l’entreprise.
Et aujourd’hui, la troisième génération, représentée d’ailleurs ici ce soir, fait sa propre place.
Je voulais terminer sur Patrick Morin pour une seule et noble raison: nos entreprises sont un peu comme nos enfants, nous voulons qu’ils nous survivent et qu’ils fassent mieux que nous.
Je sais qu’il aurait tant aimé monter sur scène à côté de son épouse Denise Benny, cofondatrice de la bannière, présentement en convalescence. On l’accueille du haut de ses presque 93 ans, au bras de son fils Denis, l’actuel président de l’entreprise, le patriarche Patrick Morin. »
Que cette soirée s’inspire de la douleur et des percées de nos combattants d’hier pour à notre tour devenir meilleurs !
8e Gala Reconnaissance