Page 28 - AQMAT magazine Automne 2020

richard darveau a rappellé l’importance
de ne jamais perdre de vue l’objectif central de la phase 2
du programme
«Bien fait ici»: grâce aux technologies, amener
le consommateur dans le magasin après ses consultations en ligne.
É
Gestion
Deuxième de la série des 10 webinaires de gestion en pandémie
une plateforme web de vente
inter-entreprises et grand public
en quincaillerie
le 19 août se poursuivait la série des dix webinaires proposée par l’AQMAt
pour accompagner les gestionnaires durant la présente crise sanitaire. le deuxième thème était consacré à un projet de plateforme transactionnelle qui permettrait
aux manufacturiers de produits de qualité faits au pays de présenter in extenso
leurs gammes et aux marchands des bannières supportant le programme « Bien fait ici » de mousser l’achalandage dans leurs magasins physiques tout en réalisant des ventes en ligne sans avoir à gérer leur propre boutique virtuelle. Force est de constater,
selon les témoignages reçus des 60 participants, que l’idée intrigue et décape !
taient invités: Richard Darveau, président et chef de la direction de l’AQmAt et président du conseil du programme «Bien fait ici» ainsi que nicolas Bélisle,
chef de la direction de l’entreprise Les Services Professionnels JCn. Isabelle Champagne, directrice, communications et marketing à l’AQmAt, a agi comme modératrice.
D’entrée de jeu, mme Champagne a rappelé l’évidence: l’e-commerce est pratiquement devenu la norme en raison de la CoVID-19. Le timing est parfait puisque l’achat local est à la mode, et le gouvernement en fait plus que jamais la promotion.
Contrer la délocalisation de la fabrication
Richard Darveau, à la fois dirigeant de l’AQmAt et président du conseil de l’organisme « Bien fait ici », a rappelé la genèse du projet, les motivations derrière l’initiative, les conditionnalités à son éventuel succès, sans omettre d’identifier les risques afférents, si on va de l’avant.
une volonté de prioriser la production manufacturière au pays et de soutenir leurs réseaux de magasins physiques avait, en effet, donné naissance, il y a deux ans, au programme « Bien fait ici ». Comme le souligne m. Darveau, une centaine de manufacturiers y ont spontanément adhéré, un catalogue regroupant quelque 6 000 produits est en ligne (www.ici-here.ca), et une phase 2 était inéluctable: développer une plateforme transactionnelle, communément appelée en anglais un marketplace. «Le momentum joue en notre faveur pour en accélérer la mise en application, pandémie oblige», soutient-il.
Le projet de rendre transactionnel le catalogue de produits visibles sur le site web avait été envisagé dès le démarrage du programme « Bien fait ici », mais la pandémie est venue tout accélérer. Le « timing » semble bon alors que le propriétaire résidentiel comme les décideurs publics sont tous allumés sur le soutien au local et les attraits du commerce électronique.
m. Darveau mentionne que notre secteur d’activité, contrairement à celui du vêtement par exemple, ou celui des articles de sport, peut rendre un tel projet possible : « une bonne quantité de nos manufacturiers font déjà du made in Canada ».
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