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rigoureuses et transparentes. Le Bureau Veritas contrôlera la conception et la réalisation. Les Sauveteurs en Mer et la direction nationale de la formation réa- liseront des essais pendant trois mois, avant réception définitive des premiers modèles de chaque navire.
Les premières livraisons sont prévues au printemps et à l’été 2021. Premier NSH1 (Navire de Sauvetage Hauturier de première classe), le plus grand hauturier, pour L’Herbaudière (île de Noirmoutier); premier NSH2 pour Les Saintes (Guadeloupe) ; premier NSC1 (Navire de Sauvetage Côtier de première classe), le plus grand navire côtier, pour Cavalaire-sur-Mer (Var).
En fonction des moyens financiers que la SNSM arrivera à obtenir, le plan de charge sera ajusté pour répondre aux besoins d’une flotte de sauvetage dont une partie importante est vieillissante, notamment les canots tous temps, les plus grosses unités de l’actuelle flotte.
« Sur toute la durée
PAS DE REMPLACEMENT À L’IDENTIQUE
Sur le littoral, entre deux stations disposant de navires hauturiers, il peut être plus utile de disposer d’embar- cations plus légères et rapides. Une réflexion collective en ce sens est donc initiée avec les stations, avec par exemple le choix du NSC2 (Navire de Sauvetage Côtier de deuxième classe), intermédiaire entre un grand semi-ri- gide et une vedette de sauvetage et offrant des possibilités très intéres- santes. Le NSC2 peut aller jusqu’à 12 milles de la côte à 30 nœuds si la mer est maniable, avec une timonerie pour abriter les sauveteurs, et la capacité de se redresser et de redémarrer s’il était roulé par une vague.
de vie prévisionnelle de la nouvelle flotte, qui passe de trente à quarante ans, on espère 20 % d’économies. »
Signature du contrat entre Couach et la SNSM. À gauche, Walter Ceglia, président du chantier, au côté de Xavier de la Gorce.
Couach est un vieux chantier français installé à Gujan-Mestras, au bord du bassin d’Arcachon. Il porte encore le nom de la famille fondatrice, qui avait notamment développé dès 1897, les moteurs marins Couach, puis sous la marque Arcoa, des petites et moyennes vedettes de plaisance et de surveillance. Après diverses péripéties, il a maintenant pour actionnaires des industriels français. Il produit de grands yachts de luxe à moteur, ainsi que des bateaux professionnels destinés principalement aux armées, aux douanes, etc.
La SNSM l’a choisi notamment parce qu’il est capable de maîtriser directement, sur ses 72 000 mètres carrés d’installation (dont 10 % seront dédiés aux navires de la SNSM), avec ses deux cents salariés, l’essentiel de la construction, du bureau d’études à la livraison, notamment pour les navires les plus importants de la gamme.
En ce moment, le groupe embauche deux ou trois personnes de plus par semaine en prévision de son plan de charge, précise un des responsables. C’est Couach qui contrôlera et maîtrisera la qualité chez ses fournisseurs et sous-traitants installés partout en France, notamment en Bretagne.
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©Marianne Cossin
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