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    Au dessus du tableau, la fissure apparut le 11 juin 1909 lors du tremblement de terre. Tableau représentant la communion de Sainte Marie l'Egyptienne offert
par l'Empereur Napoléon III à la Confrérie des Pénitents Blancs de Gordes.
Above the painting, the crack that appeared when the earthquake struck on 11 June 1909. Painting representing the communion of Sainte Marie l'Egyptienne offered by Emperor Napoleon III to the Confrérie des Pénitents Blancs de Gordes.
Tableau offert à l'église de Gordes par la Confrérie des cordonniers du village. Représentant Marie-Madeleine méditant sur la vanité du monde. En médaillon les outils emblématiques des cordonniers : le Tranchet et le Couperet.
Painting donated to the Gordes church by the Confrérie des Cordonniers of the village. Representing Mary Magdalene meditating on the vanity of the world. Inset : the emblematic tools of the shoemakers: the Tranchet and the Couperet
 EARTHQUAKES AND ENDURANCE: A WITNESS THROUGH TIME
Saint-Firmin owes its lasting presence not only to architectural ambition, but also to resilience. Two major earthquakes tested the building’s strength: the first, in 1887, damaged the vaults, which collapsed in part and were not rebuilt until seven years later, using brick and repurposed cornices from the 17th century. The second, in 1909, left a visible fissure in the choir wall behind the high altar—an enduring scar on the painted surface, quietly telling of past upheavals. Far from detracting from the church’s presence, these marks add a layer of poignancy and depth to its story.
A LIVING HERITAGE AT THE HEART OF THE LUBERON
Beyond its religious function, the Church of Saint-Firmin today stands as a living monument, where sacred art, human craftsmanship, and the pulse of history converge. Gordes—one of the most iconic villages of Provence—finds in it a soul of stone and light, and perhaps even a signature! n
LA MÉMOIRE DES SÉISMES, L’ENDURANCE D’UN ÉDIFICE.
Mais si Saint-Firmin impose aujourd’hui encore sa grandeur, c’est aussi au prix de résiliences silencieuses. Deux tremblements de terre vinrent en effet fragiliser l’édifice : le premier en 1887 provoqua l’affaissement de la voûte, réparée sept ans plus tard à l’aide de briques et de corniches réemployées. Le second, en 1909, laissa une fissure encore visible dans le mur du chœur, comme une cicatrice discrète dans les fresques. Ces épisodes, loin d’en ternir la force, ajoutent à l’émotion que suscite cette église qui a traversé les siècles, marquée mais debout.
UN PATRIMOINE VIVANT AU CŒUR DU LUBERON.
Au-delà de sa fonction religieuse, l’église Saint-Firmin incarne aujourd’hui un patrimoine vivant, fusion de l’art sacré, du labeur des hommes et des soubresauts de l’histoire. Gordes, village parmi les plus emblématiques de Provence, trouve en elle une âme de pierre et de lumière, voire une signature ! n
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