Page 145 - Livre-MEYTAL
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  Parler à Hachem
 rues, tu peux en déduire une grande sagesse. De chaque chose, de chaque personne, tu peux en tirer un enseignement. Pourvu que l’homme ait le mérite de développer le Inian/ l’objectif, de cette âme qu’HaChem a placée en lui, la rendant toujours plus vivante en puisant cette Vie à la source des Mitzvot. La plus petite Mitzva du monde - car on n’en connait pas le salaire – est un oxygène. S’il se présente une Mitzva à toi ou en quelconque circonstance cours après la Mitzva parce qu’elle contient une vitamine !
Tu peux dire “ J’ai consommé suffisamment d’oranges ce matin ! ” mais sais-tu s’il existe une vitamine que tu ne connais pas ? ” Chaque Mitzva contient une vitalité ! Pour discerner si une personne a le mérite de faire vivre sa Néchama c’est s’il court après Torah et Mitzvot ! Dans ce cas-là il comprend qu’il y trouve son oxygène : « Encore il y a une personne à faire faire Téchouva ! Une Mitzva se présente : c’est pour moi ! Où puis-je rendre service ? A qui puis-je dire un petit mot ?... ». Une telle personne n’est jamais rassasiée en Torah. Elle a le mérite de faire vivre son existence dans ce monde en n’étant jamais fatiguée ou rassasiée. Dans la Paracha Béhaalotékha, on peut lire qu’Aaron HaCohen a été consterné car il n’a pu accomplir une simple Mitzva. Serait-ce si grave d’avoir manqué une petite Mitzva ? Aaron HaCohen a constaté que la moindre Mitzva est impérieuse : c’est un oxygène, une vitamine à ne pas manquer !
C’est ainsi qu’a pensé Rabbi Akiva :
“ Enfin ! L’occasion tant attendue est arrivée – un oxygène, une vitalité – vais-je la manquer ? ”
C’est une loi de la nature : une vitalité appelle une autre vitalité. Il n’y a pas de satiété pour la vie. Au contraire. plus tu obtiens, plus tu en veux plus, ce qui s’applique à la spiritualité. La réussite de l’homme en ce monde est d’alimenter ce feu de vie en ses braises
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