Page 144 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
De la manière dont l’homme se prépare, il mérite la vie. Il existe beaucoup de catégories nommées Vé’Haï bahem, par lesquelles on vit. Mais le but de l’homme est de vivre en ce monde et de gagner ce monde dans sa vérité et sa finalité. Après chaque Mitzva on franchit des étapes, on grandit un peu plus, en gardant à l’esprit que l’on n’est pas venu ici-bas pour y rester !
Le Zohar Hakadosh dit que la taille de la Néchama avant d’arriver en ce monde est comparable à un grain de blé. En descendant en ce monde elle peut atteindre une taille six cents fois supérieure à sa taille initiale. Grâce aux Mitzvot qu’HaChem nous a donné dans Sa Bonté nous pouvons obtenir Korat Roua’h/ la sérénité. C’est une autre manière de vivre et une autre dimension à atteindre lorsque nous réalisons les Mitzvot et les Maasim Tovim de la bonne manière et avec tous les Dinim, les lois détaillées les concernant. Pourtant lorsqu’on ne comprend pas cet idéal, cette qualité de vie peut passer pour un fardeau. De cette façon le Racha qui ne pratique pas la Torah, ne se développe réellement qu’à travers le matériel de ce monde-ci. Toute sa vitalité est grossièrement matérielle. Il veut jouir de tous les plaisirs de ce monde-ci avec toute la réalité impliquée par ce terme, « pour ce monde-ci ».
Il existe une règle par laquelle chaque entité ressent une attirance vers sa racine. Les Hakhamim nous disent que le sage cherche à apprendre de chaque homme. Ainsi on peut reconnaitre un sage en celui qui a une soif d’apprendre associée à l’humilité d’accepter d’apprendre même d’un plus petit que soi.
Suivant cet exemple tu peux observer la nature : en contemplant comment HaKadoch Baroukh Hou a créé le monde, le ciel et la terre, tu peux apprendre une sagesse, ou même en regardant les animaux tels que les chats ou les petites fourmis. D’après une parole d’un ouvrier, ou par un simple bonjour d’un employé de nettoyage des
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