Page 150 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
décide. A l’inverse des Tsadikim qui eux dirigent leur propre cœur. Le Racha, lui ne peut prendre une décision par lui-même, il est sous le contrôle des envies et des sentiments. Au sujet des Réchaim et de leurs fomentations mauvaises on dit : « Les penchants et les pensées de son cœur sont fomentées toute la journée ».
Quant au Tsadik, il est maître de son cœur. Il est dit au sujet de David HaMelekh « Vaiomer David el libo (vers son cœur) ». Ainsi ce n’est pas le cœur qui le gère, mais le Tsadik ordonne à son cœur.
Dans la Guémara Brakhot, les Hakhamim disent « Le bon penchant dirige les Tsadikim », « Le mauvais penchant dirige les Réchaim », et « Les Benonim sont dirigés par l’un et l’autre ». Les Tsadikim qui ont un bon cœur dirigent toutes les activités de leur vie selon le bon penchant. Les Réchaim qui ont un mauvais cœur se laissent guider par leur Yetzer Hara. Les Bénonim sont dans la moyenne. Tantôt influencés par le Yetzer HaTov, tantôt par le Yetzer Hara.
Si un Bénoni fait attention à la Mitzva qu’il veut accomplir, visant la plénitude de cette Mitzva et combattant le mal qui est en lui, toutes les actions qui le mèneront à cette Mitzva seront dénommées de bonnes actions. Il est à ce moment sous le contrôle du Bien. De façon inverse il peut ‘Has veShalom se laisser dominer par le Mal, s’il a décidé de commettre une ‘Avéra. Une fois il est dans le Bien, une fois il est dans le Mal et ainsi de suite. De cette explication on peut déduire que la force de produire une action peut s’avérer de la même puissance dans le Bien comme dans le Mal.
Rabbénou Yona a dit qu’« En un court instant on peut sortir de l’obscurité vers une grande lumière ». Par le biais de ses actions, l’homme passe des ténèbres à la lumière ou inversement il peut du plus haut sommet d’élévation tomber jusque dans des profondeurs d’abîme... De là on comprend que toute la puissance de l’homme est
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