Page 18 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
faire grandir et de faire sortir le meilleur de nous-même ! Nous avons en nous un trésor caché. Un potentiel immense que l’on peut découvrir à travers notre travail vis-à-vis d’HaChem, vis-à-vis de notre prochain et de nous-même.
Par quel intermédiaire puis-je travailler sur moi ? Ce n’est pas face à un mur que j’accomplirai ce travail, mais face à un Ben Adam c’est- à-dire à l’être humain. Pour sortir de moi le meilleur et travailler sur mes Midot, il faut obligatoirement que j’accepte de vivre en société. Sinon tu peux partir dans un désert ou dans une grotte pour prier et parler à HaChem toute la journée. Cela peut-être une option mais ce n’est certainement pas le meilleur ! Ce serait un renoncement.
Lorsque tu as la chance de sortir d’un édifiant cours de Torah, tu te sens presque le bras droit de Moché Rabbénou. Ensuite, tu prends ta voiture. Sur le chemin, tu es confronté à quelqu’un qui te chapardes ta place de parking et en réponse, tu as envie de prononcer des mots vraiment incorrects. A ce moment- là une question vient se poser : vas-tu adopter le bon comportement ? Que vas-tu choisir : la voix du Kiddouch HaChem ou cet énervement, doté d’un langage indigne des paroles de Torah que tu as entendu ? Il serait dommage de ne pas perdre l’avantage du cours de Torah que tu viens d’écouter.
Si quelqu’un ne te rend pas la monnaie, ou encore qui discute avec toi et prononce une parole maladroite, ou que ton époux te fait un reproche de bon matin : quel comportement vas-tu adopter ? Si tout au long de ta journée, tu as conscience que tout vient de la Providence Divine, que tout ce à qui t’arrives et ce à quoi tu es confronté sur ton chemin au millimètre près pour te faire grandir, ta réaction va complètement changer puisque tu sais que tout vient d’Hachem, qui t’indique le travail que tu dois accomplir.
S’il y est bien une chose qui aide à grandir, c’est de savoir pardonner.
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