Page 17 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
pas pardonner. Si c’est le cas, aller lui demander pardon, ou pardonnez-lui immédiatement ! ».
Un jour, une jeune fille avait mis fin de manière un peu sèche un Chidoukh. Elle se maria peu de temps après mais elle n’arrivait pas à avoir d’enfants. Alors elle consulta un Rav dans un voyage à New York qui lui demanda de réfléchir pour savoir qui pourrait avoir une grande Akpada/ une rancune contre elle. Il fut très difficile de retrouver cette personne. Après un certain temps, elle remit la main dessus. La Kalla/ la jeune fille a découvert qu’il s’agissait de cet ancien Chidoukh qui avait mal vécu la fin de ce qui aurait pu être leur histoire. Il avoua combien il avait maintenu une grande Akpada à son encontre. Finalement, ils firent la paix dans leur cœur et dans leur bouche. Ce qui sont deux étapes du pardon à ne pas manquer. Après cela, elle eut un bébé et lui de son côté trouva une Kalla.
Ce qui est à comprendre c’est que sans le vouloir, le jeune homme qui en voulait à cette jeune-fille lui avait bloqué son Mazal. On peut croire que l’on bloque l’autre avec son mauvais œil, mais en réalité́ cette situation de rancune et de malveillance touche les deux parties du conflit. Sans le savoir, on peut se retrouver avec un Mazal bouché du fait d’un pardon retenu.
Il faut faire son possible pour se montrer léger envers les autres. La vie n’est pas faite pour que l’on s’arrête sur les petits détails car ces petits détails s’avèrent avoir d’énormes conséquences. Si tu t’arrêtes sur un petit détail et tu construis un monde là-dessus, tu découvriras tôt ou tard que tu vivais sur des sables mouvants et non pas sur des bases solides et fertiles pour construire un bel avenir.
Dans le cadre du travail de cette Mida/qualité nous pouvons considérer chaque personne : enfant, parent, ami, collègue comme un ustensile qu’HaChem qu’IL a mis sur notre chemin afin de nous
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