Page 19 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
Regardons comment HaChem pardonne. Prenons exemple sur les grands Tsadikim qui pardonnent de bon cœur. Le pardon est une Mitzva que l’on doit enraciner profondément en soi. C’est un parfait moyen de se montrer humble envers notre Créateur, en se posant cette question : Suis-je si parfait que je ne peux pas comprendre la faute de mon prochain ? Sciemment ou inconsciemment, il nous arrive à tous de faire du Lachon Hara, ou de porter un préjudice envers son prochain.
Avec l’aide d’HaChem, il faut s’inculquer une pensée toujours positive face à autrui et faire entrer en soi le Ra’hamim, la miséricorde. Alors si l’on a subi un tort d’une personne, on doit s’efforcer d’avoir pitié de lui et « lui trouver des circonstances atténuantes » qui viennent plaider en sa faveur.
Soyons un défenseur et non un accusateur !
D’ailleurs de la même façon que tu t’investis pour comprendre la faute de ton ami – encore si l’on peut nommer faute un comportement qui ne peut-être qu’une maladresse – dans le Ciel le Tribunal céleste donnera autant de miséricorde pour pardonner tes propres fautes.
Les Hakhamim disent que si tu n’as pas trouvé un point positif chez ton ami pour lui pardonner, c’est que ce même point positif te fait également défaut. Vous imaginez la catastrophe d’un jugement donné par un œil négatif ! Alors qu’en pardonnant, tu es pardonné et tu libères en même temps le Mazal de ton ami et le tien. Il faut chercher à faire toujours la volonté d’HaChem et d’agir pour qu’Il soit fier de nous.
Il reste humain de rester toujours sur ses positions : « J’ai raison et il est dans son tort. ». Mais il faut savoir que lorsque l’on est fâché contre quelqu’un, on n’est pas bien soi-même. Dans son for intérieur,
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