Page 194 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
quotidiens qui réveillent en moi une peur, une tristesse ou une colère. Je comprends que BéEtzem, dans l’essence, je n’ai pas un problème avec ma belle-mère, ma tante, ma voisine ou mon patron, j’ai un problème avec moi-même !
Parfois on ne sait pas comment procéder pour certaines choses. C’est écrit au sujet de la vache rousse que « la mère nettoie la saleté de son petit ». Quand la maman vient, elle nettoie tout le désordre qu’a fait son bébé : il s’est sali avec son repas, il a fait dans ses couches, et tout est sans dessus-dessous avant qu’elle ne travaille à remettre de l’ordre. Ainsi c’est l’intervention d’HaChem Qui m’aide à me nettoyer. Avant tout il faut prendre conscience que ce n’est pas nécessaire d’attendre le mois d’Elloul et Kippour pour faire Téchouva. La Téchouva est continue... elle doit se renouveler chaque jour ! Parce que pour entrer le nouveau fauteuil dans mon salon je dois en sortir l’ancien et faire place neuve.
Dans ce processus je vais commencer par manifester à HaChem mes regrets d’avoir commis tel ou tel Avéra. Faire son Vidouy c’est en parler à HaChem comme faisait Rabbi Na’hman ou le Baal Chem Tov. Tous les Tsaddikim parlaient durant des heures à HaChem sans savoir que le temps passait. Il faut apprendre à raconter sa vie à HaChem.
Pharaon prenait Yossef pour un sorcier à force de le voir marmonner sans cesse ses prières et il lui dit « A qui parles-tu ? », Yossef lui répondit « Je parle avec mon D. : de ce que je fais, ce que je prépare et de comment je dois me comporter avec toi ».
Après le Vidouy, il faut prendre des résolutions sur soi et ne pas avoir peur de s’engager à faire des progrès sur soi-même et de sortir de nos limites. A la perspective d’un engagement, on peut se sentir parfois rebuté et y renoncer parce qu’on a un lien avec un souvenir du passé
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