Page 54 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
possible ! C’est une Mida qui demande du temps pour l’acquérir. Ce n’est pas facile d’être vrai et cela demande un travail ! Juger des situations et juger des gens me demande d’être au maximum vrai avec moi-même. Ainsi ce que réalise le policier doit concorder avec les décisions du juge. De cette manière je dois être policier avec moi- même. Si j’ai décidé d’agir d’une manière ou d’une autre, le policier en moi doit m’aider à réaliser cette action. Par exemple si tu gares mal ta voiture et que tu es en fraude avec la loi du pays et que tu as un policier qui passe à ce moment-là, il va te mettre une contravention. Logique ! Si je veux rendre hommage à HaChem, je dois m’auto-réprimander sans attendre le policier. Si l’homme se laisse aller, il oblige HaKadoch Baroukh Hou à sans cesse le reprendre pour le remettre dans le droit chemin. Mais si l’homme se conduit toujours selon la Torah et ses préceptes, il ne commettra jamais aucun Issour/ aucun interdit.
Le juge, le policier et toutes les manifestations des fêtes comme la Sortie d’Egypte par exemple sont en rapport avec le même homme : on parle de soi. Il y a des moments où l’on peut s’élever, mais le moment le plus propice, dédié à réparer toutes les fautes que l’on a commises, c’est le mois d’Elloul. Alors Beezrat HaChem, tenons compte de ce juge et de ce policier, de cette bonne conscience du devoir en s’améliorant le travail sur soi. Baroukh HaChem même si on a avancé́, il y a toujours des améliorations possibles pour continuer !
Qui est le juge ?
“Le pêcheur doit prendre conscience de ses fautes, qu’elles détruisent dans les mondes supérieurs et ne sont pas sans conséquences : grâce à cela, le repentir est possible.”
RABBI NAHMAN
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