Page 28 - Sophro_ Module9_2018
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PROGRAMME DE CERTIFICATION EN SOPHROLOGIE
de se fâcher : son conjoint par exemple, un membre de sa famille ou un ami
proche. Lorsque le conflit s’installe verbalement, intensément et que la
colère prend le dessus, il est fréquent de s’apercevoir alors que l’on ne sait
plus du tout quel était le point de départ de la dispute ni son objet.
À l’état sophroliminal, il est possible par le biais de sophromnésies de
retrouver ces souvenirs qui ne sont pas effacés, mais enfouis dans
l’inconscient. Le patient n’y parviendra pas nécessairement. Le processus
sophrologique s’attellera donc à traiter les symptômes pour amener tout de
même le sophronisé à sortir de sa problématique.
Les fantasmes
Un fantasme est une mise en scène imaginaire de
désirs ou de pulsions. Leur refoulement peut être
l’objet de névroses.
Le fantasme permet la régulation des désirs
inconscients nécessaires au maintien de la bonne
santé mentale. Il est donc normal et sain de fantasmer.
La plupart des fantasmes, notamment ceux de nature
sexuelle, sont une régression, un désir inavoué et
difficilement acceptable par la morale.
Le tabou autour de la sexualité ainsi qu’une éducation sexuelle stricte, voire
inexistante dans certaines familles rendent le fantasme culpabilisant. Seul le
plaisir ressenti lors de sa réalisation atténue la culpabilité.
Certains fantasmes sont irréalisables de par leur complexité ou leur
caractère dangereux, d’autres par leur idéalisation. Leur réalisation pourrait
provoquer l’effet inverse de celui désiré.
Rappelons au passage que les fantasmes féminins en lien avec la violence
dans la sexualité ne constituent pas un désir de la femme d’être victime
d’une agression sexuelle. Il s’agit de simulation d’agression, de sexualité un
peu plus intense avec une personne qui connaît les limites de sa partenaire.
La réalisation de ce fantasme se fait au sein de la sécurité du couple.
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