Page 17 - Islenska
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envie, me glisser dans cet écrin, profiter de cet instant jusqu’au bout. Voyant Hjalti déjà les pieds dans l’eau, je cédais à mon désir. Dés- habillée, je pénétrais lentement dans le bain. Il était chaud, bon et doux. Enfoncée jusqu’au cou, je savourais ce bien-être, sous la lumière exceptionnelle du soleil de minuit. Doucement, je fermai les yeux et me laissais glisser vers des rêveries faites de volcans en fusion, d’étangs bleu paisible et de bienveillance. Lorsque je les rouvris, peut-être quelques minutes, ou quelques heures plus tard, Hjalti avait disparu. Tout comme les rochers de mousse verte.