Page 105 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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SI TU VOULAIS.
Tu ferais de moi un homme heureux.
Heureux et bienveillant auprès de toi.
Je saurai te rendre le merveilleux sourire que tu affichais toujours auprès de moi.
Ce sourire qui me semble avoir disparu
lorsque nous nous sommes croisé dernièrement.
Et malgré cela, ton visage éclatant me bouleverse toujours autant.
Par contre, si j'écoute les unes et les autres qui se disent être tes amies,
j'en arrive à croire que je ne représente rien à tes yeux, que je suis un lamentable
vieux con rêveur qui ne pense qu'à soi comme un égoïste ingrat
qui aurait oublié ce qu'il te doit.
Je n'oublie rien cependant, ni le bien que tu m'as procuré lorsque tu étais près de
moi, ni le mal terrifiant que j'ai ressenti le jour de ton départ où tu m'as offert
ce magnifique porte-bonheur que représente un fer à cheval
et en me disant que nous nous reverrions bientôt.
Hélas après ton départ, cinq années sont passées sans que je puisse t'apercevoir
et lorsque ce moment tant désiré s'est présenté, j'ai dû faire semblant de t'ignorer,
pour ne pas te causer de préjudice, car tu étais accompagnée par l'une des
personnes qui a été la cause de notre séparation et que je suis sur
que ce n'était pas la solution dont tu rêvais.
Bien que le temps passe à une vitesse inouïe, je ne désespère pas de te retrouver
un jour et, si tu me le permets à ce moment là, je saurai, je te l'assure humblement,
te rendre divinement et complètement heureuse, car c'est le minimum que je dois à
la merveilleuse, mais tellement diabolique, femme d'une beauté inégalable.
Sans toi je ne suis rien, sauf pour mes deux enfants et mes trois petits enfants, avec
toi je pourrais être le plus heureux des hommes.
Aujourd'hui je peux te crier haut et fort que je t'aime et que seule la mort ou la
folie pourraient me permettre de t'oublier....T'oublier à jamais!
Alejandro Alé 3/01/2014