Page 4 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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A LA FEMME QUE J'AIME.
Lorsque tu étais présente deux fois par semaine,
j'étais un homme vraiment comblé et heureux.
Maintenant que d'autres t'ont remplacée,
aucune de ces femmes n'arrive à me faire oublier
ton adorable et merveilleuse présence.
Je me sens seul, rejeté et abandonné.
Tu me manques vraiment.
Tu ne peux imaginer les tourments
qui me minent depuis cinq ans
et, bien que j'aie pu te croiser
furtivement ces derniers temps,
il m'a été pénible de faire semblant,
de ne pas te reconnaître,
pour que les foudres de ton compagnon
ne s'abattent, encore une fois, sur toi.
Je ne redeviendrai vraiment heureux
que lorsque je verrai de nouveau
s'éclairer ton joli minois,
et que tu oseras te rapprocher de moi.
La punition que tu m'infliges,
m'est insupportable et,
comme je connais la fragilité de ta santé,
je ne voudrais en aucun cas,
que tu partes cette fois définitivement,
sans m'offrir ce tendre baiser,
que tu m'as délivré, pour la dernière fois,
vers la moitié du mois de juin deux mille huit.
Tendrement et plus qu'hier amoureux de toi.
Alejandro Alé 05/01/2014