Page 9 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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AÏCHA
Elle ressemblait à une geisha.
Elle se prénommait Aïcha.
Elle était née dans un lointain pays.
Était-ce l’Arabie, l’Algérie ?
Elle ne me l’a, toujours pas dit.
Pas tellement jolie avec ça
Mais, un charme à la slave
Qui me faisait penser à Natacha !
Rien de bien grave, pour autant,
Même si son regard était avec moi conquérant.
Je l’aimais, mais rien qu’en la dévisageant,
Je savais qu’elle ne me comprenait pas.
Comme j’aimerais la saisir, la tenir,
Au moins une seule fois, dans mes puissants bras.
Je suis sûr, qu’avec elle j’atteindrais le nirvana.
Hélas, comme toutes celles que j’aime,
Aïcha, comme les plus belles reines d’autrefois,
Se conduira probablement, elle aussi comme Judas,
M’abandonnant à mes rêves fous,
Et, me projetant dans la gêne et l’embarras.
Adieu AÏCHA.
Alejandro Alé