Page 74 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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JOYEUX ANNIVERSAIRE YOLANDE.
Avant de te connaître, j'avais décidé de me laisser happer sans remords par la mort.
En effet ma vie n'avait plus d'importance,
car je pensais que je n'étais plus bon à rien.
Puis, petit à petit, m'apercevant que tu désirais gentiment m'aider à me retrouver,
lorsque arrivait le soir, j'étais très heureux de comprendre
que pour une fois ce n'était pas de la pitié.
Au jour d'aujourd'hui, alors que tu avais été obligée de me quitter
pour des raisons familiales et professionnelles, je recommence enfin à m'aimer
comme, tu l'aurais tant voulu et désiré.
Maintenant lorsque je me couche dans ce lit trop grand pour moi seul, je me met à
penser que j'aurais pu être le gardien du sommeil de tes nuits,
sommeil que toi aussi avait perdu.
Pendant ces trois années passées près de moi, j'étais surtout fier d'être pour toi
un grand frère, qui étais reconnaissant du bien-être que tu lui apportais
matériellement et moralement .
Si un jour, j'ai de nouveau la chance que nous soyions enfin réunis alors,
je pourrai te crier que je t'aime à en mourir, que plus personne
ne pourra nous nuire et que, si tu m'ouvres ton cœur et l'espace de tes bras,
j'irai au bout de tes désirs pour t'appartenir le reste de la vie.
Avec toi je désire reconstruire ce que certains ont détruit
par méchanceté et jalousie.
Je ne me tairai jamais et je te crierai, haut et fort comme un stentor, devant le
monde entier que je t'aime à la folie, que je t'aime avec passion
et c'est cet Amour que je désire t'offrir.
Je n'aurai jamais assez de mots pour t'affirmer que depuis ton départ,
le temps s'est figé car la tristesse a envahi tout mon être et seul
ton retour me redonnerait la force de sourire.
Ton anniversaire est proche et malheureusement, après six ans,
je dois faire semblant de t'avoir oublié, pour faire taire ce bruit désobligeant
qui veut faire croire que nous étions amants.
Ce n'était pourtant pas le cas mais même si ce seize février prochain
je fêterai seul tes cinquante-huit merveilleuses années, je ne pourrai plus jamais
t'oublier, te rayer de ma vie, toi ma princesse, ma petite fée,
celle que j’appelle mon démon ou mon ange adoré.
Alejandro Alé 16/02/2014