Page 71 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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L’ESPACE D’UNE CERTAINE NUIT
Quand vient enfin le soir
Et que le soleil se couche,
Toutes lumières éteintes,
Chaque soir dans le noir,
Je pense à toi ma douce
Et, te prends dans une folle étreinte.
Quand arrive le matin
Que mon esprit encore sommeille,
Que mes yeux sont rougis par les larmes,
Que mon cœur est meurtri par la peine
Alors, je me rends compte,
Qu’il ne faut plus qu’il y ai d’autres lendemains,
Pour qu’au bout du chemin qui mène à l’oubli,
Si tous mes sens et mon corps,
De toi ont toujours faim,
Il vaut mieux que je me retrouve dans l’autre monde,
Car ce sera la fin de mes tristes soirs,
De mes nuits, de ma folie, de ma vie.
Alejandro Alé
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FUITE
Grande, indéfinie est ma peine.
Emmène-moi, ne regarde plus derrière toi.
Ne regrette rien car, je crois en toi.
C’est pour cela que je t’aime, que je t’aime.
Sans toi, grande est ma peine.
Allons ensemble vers d’autres lieux, d’autres cieux.
Pensons à ceux qui nous aiment et qui désirent nous savoir heureux.
Pour eux, échappons-nous de ce monde
Où la misère immonde envahit les sites les plus merveilleux
Et, il n’y aura de place que pour des êtres malheureux.
Alejandro Alé