Page 79 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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L’ETINCELLE DU CRISTAL


                                           Lorsque par un futur hasard,
                                           Ton visage éblouira mes yeux,
                                   L’univers réanimera le clair de mon regard
                                    Et, ton corps en mouvance excitera le feu.
                                 L’enchantement miraculeux foudroiera ma folie
                                  Et, mon cœur vibrera d’une immense émotion,
                                   Oubliant le désordre d’un monde engourdi.
                                  Il n’y a que l’Amour qui nourrisse la passion.
                                     Une passion réelle, forgée par le plaisir,
                                     Dénuée du fléau de toutes indifférences,
                                 Accomplissant mes vœux, de combler tes désirs.
                                 J’en goûterai le charme d’une joie permanente.
                                   Je ferai abstraction de toutes mes jalousies,
                                    Savourant le délice d’observer ton sourire,
                                 Qui enflamme mon cœur de cent mille bougies
                             Et, transforme l’humain qui t’écrit en homme d’avenir.
                                   D’un avenir serein, mais qui n’existe point.
                                    D’un avenir câlin, que ta tendresse anime.
                               Pour des jours repoussant les crépuscules au loin ?

                               Pour des jours frémissant d’aurores sans abîmes ?
                                   Je me fous du passé sermonnant la morale !
                                     Je préfère l’envol d’un monde libertaire,
                                  Caressant tendrement ton joli corps de femme,
                                 Engendrant pour toujours, le désir de te plaire.
                                     Tous ces mots pour te dire que je t’aime !
                                   Je pense à ton regard, à tes jolis yeux verts.
                                Imagine un instant, cet homme à la cinquantaine
                                        Dire : Jolie enfant tu es ma Reine !


                                                    De Vincent Alé
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