Page 84 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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MAUVAIS SOUVENIRS
Il en est des jours comme des nuits qui disparaissent dans le temps.
J'ai beau fouiller dans mes funestes souvenirs,
Mais je n'y trouve aucune femme pouvant t'égaler,
Aucune aussi gentille, dévouée et jolie comme toi.
Pourtant j'ai eu de nombreuses et heureuses joies.
Amicales ou Amoureuses cela va de soi.
Des peines immenses aussi, qui m'ont détruit.
Oui ! Car toutes celles que j'ai aimées,
Et elles sont quelques-unes ,
Je les ai sublimées, appréciées et surtout protégées.
Peine perdue, car après les avoir choyées,
Me retrouvant parfois démuni d'arguments,
Je me suis mis à trébucher,
A m'enfoncer, à m'enliser dans un horrible bourbier,
Pour me retrouver seul, abandonné et désespéré.
C'est ainsi qu'après t'avoir longuement observé,
J'ai vite compris que tu étais cette fée magnifique,
Qui allait m'aider à réussir ma transformation.
J'ai essayé d'appliquer à la lettre
Ce que j'ai pu lire ou décrypter dans tes pensées,
Pour enfin mériter que l'on me perçoive autrement.
J'étais un pauvre homme fini, aigri et,
Dont la vie n'avait guère plus d'importance.
A ton contact, j'ai compris que tu désirais
Une métamorphose de mon humble image,
Pour m'aider à redevenir celui que j'avais toujours été.
Tes encouragements empreints de sincérité,
Commencent à porter leurs fruits
Et, je me dois d'être digne de mériter ta confiance.
Pour ces mêmes raisons, je réclame ton infinie indulgence
Et souhaite ardemment que tu continues
De m'insuffler ce vent frais de jouvence
Pour à jamais calmer et guérir mes ultimes souffrances.
Encore et toujours, Merci Adorable Princesse !
Alejandro Alé 03/05/2008