Page 81 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
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MA PETITE SIRENE


                           Oui ma merveilleuse, attendrissante et généreuse Yolande!
                               Aujourd'hui, je me rends compte que tu es devenue,
                             La charmante petite sirène qui donne un sens à ma vie.
                        Pourquoi, une énième fois, insister et t'écrire des mots tendres.
                      Je me le demande trop souvent et surtout, lorsque tu es loin de moi.
                Plus que jamais, je te l'avoue, je me sens l'âme d'un con... con... conquérant.
                          Pourtant le doute envahit non pas mes sens, mais mon esprit
                       Car je suis comme ce soldat Grec qui voulut annoncer la victoire
                                  De Miltiade sur les Perses, parti de Marathon,
                              Et qui mourut d'épuisement à son arrivée à Athènes.
                           Tu représentes à mes yeux, la plus belle femme du monde
                           Et tu es devenue cet être fabuleux, la sirène de mes rêves,
                                           Qui me charme et me séduit !
                                 Je souhaite que tu ne me compares pas à Ulysse
                       Ce fameux navigateur qui lutta contre le Dieu des mers Poséidon,
                                   Pour rejoindre sa tendre dulcinée Pénélope.
                                   Saches que les écueils ne me font pas peur !
                                  Hélas, ma jolie sirène, la douceur de ton chant
                         Retentit si furieusement à mes oreilles, que je n'y puis résister.
                             C'est, sans aucun doute, l'appel d'un puissant Amour.

                                 On dit que les sirènes ont l'apparence d'une tête
                                   Avec un torse de femme et un corps d'oiseau
                          Mais on la représente toujours comme une beauté féminine
                                 De rêve imaginaire, avec une queue de poisson.
                          Et si Homère avait voulu enjoliver la légende de l'Odyssée ?
                         Si les fameuses sirènes n'étaient que chimères d'un conteur ?
                               Eh bien non ! Elles sont rares, mais elles existent !
                                Cela est sur car j'en connais au moins une : Toi !
                                     Oui toi ! Mais telle que moi je te perçois.
                                             Tu es ma délicieuse sirène,
                                      Celle que dans mes rêves les plus fous,
                                     Je n'aurais jamais pensé pouvoir braver.
                         Mais, tu es venue vers moi et, j'ai été émerveillé par ta beauté.
                         Tu es ma sirène Adorée, avec ce corps fabuleux que je devine,
                         Non pas d'oiseau quelconque, campée de superbes gambettes
                          Et surtout pas de queue de poisson ou de palmes aux pattes.


                                              Alejandro Alé 22/05/2008
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