Page 88 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES
P. 88

MON MERVEILLEUX BIJOU


                                       Quoi de plus précieux qu'un diamant,
                              Magnifique pierre aux multiples facettes étincelantes
                                   Et destinée à attirer les regards avec envie ?
                             Je ne sais pourquoi je devrais me poser cette question,
                          Car chaque fois que ta présence se manifeste auprès de moi,
                                Ta beauté lumineuse m'aveugle de tous ses éclats.
                              Tu es magnifique, incomparable et plus éblouissante
                                       Que ce splendide et merveilleux bijou.
                                     Tu es, à toi seule, une rivière de diamants
                          Qui coule à l'état pur, ruisselante et brillante de mille feux.
                                   Toi, au moins, tu n'as pas de prix à mes yeux
                          Et c'est pour cela que je t'aime, jusqu'à en perdre l'haleine,
                              Et t'aimerai jusqu'à l'ultime souffle et râle de ma vie.
                                   Tu es plus précieuse que tout l'or du monde,
                                Plus enivrante que tous ces breuvages alcoolisés,
                                      Que les malheureux déçus de l'amour,
                                      Sirotent à satiété pour tenter d'oublier.
                                Personnellement, je n'ai nul besoin de ces saletés,
                                Car tu es mon opium, et quand tu es près de moi,
                                             Que m'importe la richesse.

                     Rien que de te regarder, j'oublie mes maux, les blessures d'autrefois
                                    Et n'attends de tes jolies mains si fragiles,
                                         Que de tendres et douces caresses.
                         Sentir ta présence, te dévisager, t'écouter, pouvoir te répondre,
                         Est un doux moment d'ivresse qui s'empare de tout mon être.
                         A l'instant où j'écris ces mots mon corps en frissonne encore.
                  J'écris, trop peut-être, mais c'est parce que je n'ose te le dire à voix haute
                                  Et que tu me pétrifies par ton sombre regard,
                        Comme le faisait l'une, des trois Gorgones, dénommée Méduse,
                               Et ainsi tu annihiles en moi, tout espoir et courage
                             De t'enlacer, lorsque la déception se lit dans ton visage,
                                       Tendrement dans mes puissants bras,
                                        Pour te faire oublier tous tes tracas.
                                  J'arrête pour aujourd'hui cette longue litanie,
                           Je stoppe pour ce que tu peux prendre pour des conneries
                                  Et, t'autorise à me gifler si tu penses vraiment
                                       Que ce que je t'avoue, est uniquement
                                 Des paroles d'un pauvre vieillard qui débloque.


                                              Alejandro Alé 31/05/2008
   83   84   85   86   87   88   89   90   91   92   93