Page 90 - LETTRES AMICALES ET AMOUREUSES

NOUVEAU VENU.

Depuis que je suis arrivé au sein de ce nouveau quartier,
tu as été la première personne qui a attiré mon attention.
Ma pudeur de vieil homme m'a alors empêché de t'aborder,
comme le ferait n'importe quel goujat.
Depuis lors, une merveilleuse image est restée gravée dans ma mémoire.
Cette ravissante image qui éclaboussait mes yeux
d'un éclat resplendissant,
j'ai voulu y échapper, la sortir de ma vie,
mais partout où je vais je ne pense qu'à toi,
et pourtant tu ignores combien je suis épris.
Ta démarche si légère hypnotise mon regard.
Tes longs cheveux qui flottent soulevés par le vent,
et dansent sur tes épaules accentuant le charme
d'une auréole dorée venue d'un autre temps, d'un autre lieu.
J'aime le sourire qui éclaire ton visage et le son de ta voix,
qui fait vibrer mon cœur,comme le chant d'une sirène.
Il faut que je reste sage, de peur que je succombe devant tant de splendeurs.
Ton regard si profond a pénétré mon âme,

tes yeux pleins de lumière ont changé toute ma vie.
J'aime ta démarche qui remplit mes fantasmes,
ton doux visage éclatant qui illumine mes nuits.
Un jour tu es venue me tendre la main, puis ensuite,une tendre accolade.
Un jour tu liras ce poème, il n'est jamais trop tard pour dire ses sentiments.
Je voulais tout simplement te dire : je t'aime !
Même si hélas, je n'ai rien d'un beau prince charmant.

Alé Conca Alejandro 07/10/2017