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Dans ce cadre il est souvent fait référence aux commentaires de Zhang Zhōng Jing de
la dynastie Han de l’Est qui explique avec le Nèijing les perturbations pathologiques en se
fondant sur les actions du Yīn et du Yáng dans l’organisme ainsi qu’ils sont observés dans
la clinique.
La théorie du Yīn et du Yáng permet l’explication de toute évolution vitale et
notamment la création des planètes, l’évolution des espèces, la croissance, la
décroissance de toutes manifestations, la naissance, la mort etc..
Le concept Yīn – Yáng est à la base de toutes manifestations aussi bien visibles
qu’invisibles.
Cette théorie a traversé les époques et les siècles en conservant toute sa valeur, elle
est de plus en plus d’actualités dans les sciences actuelles (astrophysique,
électromagnétisme, électricité etc.).
Seul le monde de la médecine occidentale, surtout en France, refuse obstinément la
reconnaissance de cette loi universelle immuable à la base de toutes manifestations et
continue son évolution parallèlement, dans une chimie qui ne respecte pas l’intégrité d’un
individu dans ses relations propres avec la nature détruisant ou modifiant son écosystème
qui le rend de plus en plus vulnérable à son environnement, donc aux manifestations de la
nature provoquant une inversion des polarités de ses molécules.
Le Nèijing, ce merveilleux ouvrage à la base même de l’étude de la médecine
chinoise date de 2 500 ans environ, c’est la partie médicale tirée de l’ouvrage Yi King
(livre des transformations) qui daterait lui d’environ 5 000 ans (interprétations de Lao Tseu
grand sage et Confucius [Kǒngfūzǐ] philosophe).
Cet ouvrage constitue le fondement de toute une civilisation, c’est le début de toute la
culture chinoise, il traite aussi bien d’agriculture que d’astronomie, de tout ce qui se passe
entre Ciel et Terre, les saisons, la géographie, la biologie et la médecine etc.
On appelle Yīn - Yáng la réunion des deux parties opposées existant dans tous les
phénomènes et objets en relation réciproque dans le milieu naturel, ce sont deux
compléments égaux et intégrés dans un même système qui sont représentés par le
symbole suivant.
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