Page 69 - CHAPITRE 1 Asso YSF 2018_Specific
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Les travaux sont menés dans tous les domaines sans qu’il soit recherché comment
toutes les fonctions s’harmonisent pour maintenir un corps en bonne santé et surtout en
vie.
Pour la médecine chinoise nous rappellerons que le cerveau n’est qu’un outil particulier
de Shèn, les Reins, ce qui est également le cas pour les surrénales.
Dans la pratique de la médecine chinoise nous rappellerons qu’il est fondamental de
tenir compte des Wǔ Xing et notamment à l’intérieur de ce système, des relations
d’engendrement, Shēng, et de contrôle, Ke, que produisent les mouvements d’énergie.
- L’énergie de Mu, le Bois, monte ce qui correspond à Gan, le Foie.
- L’énergie de Huǒ, le Feu, se répand, elle est reliée au Xīn, le Cœur
- L’énergie de Tu, la Terre, se noue, s’amasse et s’apparente à Pí, la Rate et le
Pancréas.
- L’énergie de Jin, le métal, descend, elle correspond à Fei, le Poumon.
- L’énergie de Shuǐ, l’eau, s’enfonce, ce qui est rattaché à Shèn, les Reins.
Les Wǔ Xing, les 5 mouvements, permettent d’expliquer les fonctions des organes,
leurs interactions, les causes des dysfonctionnements, l’évolution des maladies et les
traitements à appliquer.
Un traitement a pour but en médecine chinoise, de régulariser les mécanismes de
fonctionnement des organes, pour qu’ils travaillent en osmose, afin de maintenir
l’homéostasie (régularisation naturelle du corps) et, par là même, la santé.
Lorsqu’une fonction est altérée, il ne suffit pas de régulariser uniquement l’organe
atteint, encore convient-il de rétablir l’homéostasie, en traitant toutes les fonctions qui ont
eu à souffrir de la déstabilisation d’un organe sachant que les émotions ont une part
importante dans l’apparition des maladies, nous comprenons l’énorme travail qu’il est
nécessaire d’accomplir pour régulariser le corps d’autant plus que bien souvent celui qui
manifeste les signes n’est pas à l’origine du mal.
C’est pourquoi nous insistons sur l’importance qui existe de remonter jusqu’aux origines
de la maladie et de connaitre les signes qui se sont manifestés au début de l’apparition de
la maladie et qui ont souvent disparu, lors de la consultation.
Il faut se rendre à l’évidence que pour un esprit occidental il n’est pas facile d’admettre
une théorie qui va relier le Foie au Bois, le Cœur au Feu, la Rate et le Pancréas à la
Terre, le Poumon au Métal, et enfin les Reins à l’eau.
Comment faire admettre à un médecin occidental la relation qui existe entre l’intestin
Grêle et le Cœur, le Gros Intestin et le Poumon.
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