Page 142 - La croyance de l'unicité
P. 142
L La a c cr ro oy ya an nc ce e d de e l l’ ’u un ni ic ci it té é
142
ME PARTIE
C CI IN NQ QU UI IE EME PARTIE
MENT PORTE SUR LE FAIT DE SE
C CL LA AR RI IF FI IC CA AT TI IO ON N D DU U J JU UG GE EMENT PORTE SUR LE FAIT DE SE
MOQUER DE LA RELIGION ET DU MEPRIS DES CHOSES SACREES
MOQUER DE LA RELIGION ET DU MEPRIS DES CHOSES SACREES
Se moquer de la religion est un acte d’apostasie, il fait
intégralement sortir de la religion. Allah dit :
ِ
ِ
ِِ
ِ ِ
ﱠ ِ
ِ ِ
ُ
ِ
َ
ﻢﻜﻧﺎﻤﻳإ ﺪﻌـﺑ ﻢﺗﺮﻔﻛ ﺪﻗ اورﺬﺘﻌـﺗ ﻻ ( 65 ) نﻮﺋﺰﻬـﺘﺴﺗ ﻢﺘﻨﻛ ﻪﻟﻮﺳرو ﻪﺗﺎﻳآو ﻪﻠﻟﺎﺑأ ﻞﻗ ُ
َ ََ ْ َ
ُ َ ُ
ُ
َ ُ ْ َ
ْ َ َ ْ
َ
ْ
َ
ْ
ْ
َ
ُْ
ُ
َ َ ْ
ْ
َ
« Dis: ‹Est-ce d'Allah, de Ses versets (le Coran) et de Son messager que
vous vous moquiez ? › 66. Ne vous excusez pas : vous avez bel et bien
rejeté la foi après avoir cru » (Le repentir - 65)
Ce verset indique que la moquerie d’Allah, de son prophète et
de ses signes est acte de mécréance, et que celui qui se raille d’un
de ces trois se raille des trois à la fois. Les versets descendirent à
cause de certains hypocrites qui se moquèrent du prophète et
de ses compagnons. La moquerie d’un des trois implique la
moquerie des deux autres, de manière concomitante. Ils méprisent
l’unicité d’Allah le Très-Haut et vénèrent l’invocation des morts, et
lorsqu’ils sont sollicités à mettre en pratique l’unicité et à délaisser
le polythéisme alors ils dédaignent l’unicité comme Allah dit :
ِ
ِ
ﱠ ِ
ﱠ
ِﱠ
َ
َ )
ْ َ َ
َ
ﺎﻧﺮـﺒﺻ نأ ﻻﻮﻟ ﺎﻨﺘﻬﻟآ ﻦﻋ ﺎﻨﻠﻀﻴﻟ َ ْ ِ ِ ْ َ َ َ َ ﱡ ِ َُ دﺎﻛ نإ ْ ِ 41 ﻻﻮﺳر ﻪﻠﻟا ﺚﻌـﺑ يﺬﻟا اﺬﻫأ اوﺰﻫ ﻻإ ﻚﻧوﺬﺨﺘـﻳ نإ كوأر اذإو َ ِ َ
ﱠ ْ َ
ً (
َ َ
ْ َ
َ
َ ُ
ُ َ
َ ُ ً ُ
َ ُ
َ
َ َ َ َْ
ﺎﻬـﻴﻠﻋ َ
َ ْ َ
« Et quand ils te voient, ils ne te prennent qu'en raillerie : ‹Est-ce là celui
qu'Allah a envoyé comme Messager ? 42. Peu s'en est fallu qu'il ne
nous égare de nos divinités, si ce n'était notre attachement patient à
elles !›. (Le discernement - 41)
Ils se moquèrent du prophète lorsqu’il leur interdit la pratique
de l’associationnisme. Les polythéistes continuent à dénigrer les
envoyés et à les décrire comme étant des faibles d’esprit, des