Page 219 - La croyance de l'unicité
P. 219
L La a c cr ro oy ya an nc ce e d de e l l’ ’u un ni ic ci it té é 219
ME PARTIE
D DE EU UX XI IE EME PARTIE
C CO ON NC CE ER RN NA AN NT T L L’ ’A AP PP PA AR RI IT TI IO ON N D DE ES S I IN NN NO OV VA AT TI IO ON NS S D DA AN NS S L LA A V VI IE E D DE ES S
MUSULMANS ET LES CAUSES DE CELA
MUSULMANS ET LES CAUSES DE CELA
1 1. . L L’ ’a ap pp pa ar ri it ti io on n d de es s i in nn no ov va at ti io on ns s d da an ns s l la a v vi ie e d de es s m mu us su ul lm ma an ns s
a a) ) L La a d da at te e d de e l l’ ’a ap pp pa ar ri it ti io on n d de es s i in nn no ov va at ti io on ns s
Le cheikh de l’islam Ibn Taimiya a dit 100 : "Sache que l’ensemble
des innovations en rapport aux sciences et aux adorations sont
apparues durant la dernière période du règne des califes bien
guidés, comme le prophète nous a informé de cela en
disant : "celui qui, parmi vous, vivra, verra beaucoup de
divergences, alors tenez vous à ma sunna et à celle des califes bien
guidés et dirigés" 101 . Les premières innovations qui apparurent :
l’innovation concernant le destin (qadr), l’innovation de l’irdja,
l’innovation du chiisme et des kharidjites. Et lorsqu’advint la
dissension après l’assassinat de Othman , apparut l’innovation
des hourouriya 102 . Ensuite, à la fin de la période des compagnons,
se manifesta les qadariya, se situant à la fin de l’époque de Ibn
Omar, Ibn Abass, Djâbir et des autres compagnons . Les
mourdjia 103 apparurent peu après cela, quant aux djahmiya, eux se
déclarèrent à la fin de la période des adeptes des compagnons,
après la mort de Omar ibn Abdel Aziz, on dit à son sujet qu’il mit
100 Madjmou’ al-fatawa (10/354)
101 Rapporté par Abou Dawoud et Tirmidhi qui dit au sujet de son authenticité:
"Hadith bon-authentique" et authentifié par Albani dans a-sahihah (hadith 2735)
(NDT).
102 Qui sont les kharidjites. (NDT)
103 Secte musulmane qui prône l’innovation nommée "al-irdja", cette innovation
dans la croyance repose sur le fait de croire que les péchés de l’homme
n’influent pas sur sa foi. Pour eux, le pervers et le pieu ont un niveau de fois
identique. (NDT)