Page 171 - SAHIH MUSLIM
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               3031. Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Comme j'étais tombé
               malade l'Envoyé de Dieu et Abou Bakr vinrent à pied me rendre visite. Au moment où ils
               arrivaient, j'eus une syncope. L'Envoyé de Dieu fit ses ablutions et en répandit ensuite de l'eau
               sur moi. Je revins alors à moi et dis : "Ô Envoyé de Dieu, que dois-je faire au sujet de mes
               biens, comment en dois-je les distribuer aux héritiers?". Le Prophète ne me rien répondit
               jusqu'à la révélation du verset relatif aux successions : Ils te demandent ce qui a été décrété.
               Dis : Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Dieu vous donne Son
               décret :..

               Le dernier verset révélé est celui de la succession du mort sans héritier direct


               3036. D'après Al-Barâ' (que Dieu l'agrée), Le dernier verset révélé est : Ils te demandent ce
               qui a été décrété. Dis : Au sujet du défunt qui n'a pas de père ni de mère ni d'enfant, Dieu vous
               donne Son décret :...


               Les biens d'un mort doivent être attribués à ses successeurs

               3040. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), Quand on amenait un mort endetté à
               l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), il demandait : "A-t-il laissé quelque
               chose pour l'acquittement de ses dettes?" Si le mort avait laissé, il fit la prière funéraire sur
               lui, sinon, il dit à ses compagnons : "Faites vous-mêmes la prière funéraire pour votre
               compagnon". Après que Dieu lui ait donné la victoire dans toutes ses conquêtes, l'Envoyé de
               Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit : "J'ai plus de droit sur les Croyants qu'ils n'en
               ont sur eux-mêmes. Celui qui meurt (indigent) en laissant une dette, je me chargerai de son
               acquittement. Celui qui laisse des biens, ils iront à ses successeurs".








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               Mépris d'acheter l'aumône que la personne a faite à une autre


               3044. 'Omar Ibn Al-Khattâb (que Dieu l'agrée) a dit : Je fis don pour la guerre sainte d'un
               cheval racé qui m'appartenait; mais, celui à qui il était échu, le laissait dépérir. Je voulus le
               récupérer pensant qu'il le vendrait à bas prix et j'en parlai à l'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui) qui me dit : "Ne l'achète pas, ne reviens pas sur ton aumône que
               tu as faite, car celui qui revient sur son aumône est comme le chien qui avale son
               vomissement".


               3046. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), 'Omar Ibn Al-Khattâb fit une
               aumône d'un cheval pour être monté dans les combats dans le sentier de Dieu; plus tard, le
               voyant vendu, il voulut le racheter et interrogea à ce sujet l'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui). "Ne le rachète pas, répondit celui-ci, et ne reviens pas sur ton
               aumône".




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