Page 172 - SAHIH MUSLIM
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Interdiction de revenir sur sa donation ou sur son aumône, sauf si elles sont faites au fils
3048. D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction
de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui revient sur son aumône est comparable au chien qui retourne
à son vomissement pour le manger".
3050. D'après Ibn 'Abbâs (que Dieu agrée le père et le fils), le Prophète (paix et bénédiction
de Dieu sur lui) a dit : "Celui qui revient sur sa donation est comparable à celui qui vomi;
puis, mange son vomissement".
Il est blâmable de préférer un enfant aux autres dans la donation
3052. D'après An-Nu'mân Ibn Bachîr (que Dieu l'agrée), son père le conduisit auprès de
l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et dit : "J'ai donné à mon fils que voici
un esclave qui m'appartenait".
- "As-tu également donné un à chacun de tes enfants?", demanda l'Envoyé de Dieu (paix et
bénédiction de Dieu sur lui). - "Non", répondit Bachîr. "Eh bien! reprit l'Envoyé de Dieu (paix
et bénédiction de Dieu sur lui), reprends cet esclave".
Donation viagère ('umrâ)
3062. D'après Jâbir Ibn 'Abdoullâh (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix
et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Une donation mobilière viagère appartient à celui qui la
reçoit ainsi qu'à sa descendance et ne revient donc plus au donateur. C'est un don auquel
s'applique la règle de la succession.".
3073. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur
lui) a dit : "la donation mobilière viagère est permise".
25 - Testaments
3074. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Un homme musulman qui possède un bien dont il veut
disposer par testament, n'a pas le droit de passer deux nuits sans que ses dispositions ne soient
mises par écrit par-devers lui".
Legs du tiers
3076. Sa'd Ibn 'Abî Waqqâs (que Dieu l'agrée) a dit : Pendant le Hajj d'adieu, l'Envoyé de
Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint me rendre visite au cours d'une maladie qui me
mit à deux doigts de la mort. - "Ô Envoyé de Dieu, lui dis-je, tu vois à quel point je suis
malade. Or j'ai une fortune et n'ai pour héritier qu'une fille unique; puis-je en faire aumône des
deux tiers?" - "Non", répondit le Prophète. - "De la moitié?", repris-je. - "Non, répliqua-t-il.
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