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               inférieurs à ces derniers".
               - "J'ignore, ajoute 'Imrân, si, après son siècle, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu
               sur lui) n'a pas mentionné deux ou trois siècles".
               - "Après eux, a dit le Prophète, viendront des gens qui témoigneront sans qu'on leur demande
               de témoignages, qui seront perfides et indignes de confiance, qui feront des vœux qu'ils ne
               tiendront pas et qui seront bouffis de graisse".

               Du hadith : "Après cent ans, aucune personne qui vit actuellement ne survivra"

               4605. 'Abdoullâh Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Vers la fin de sa vie,
               l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous fit la prière de 'ichâ (du soir) une
               certaine nuit, et après avoir fait la salutation finale, il nous dit : "Vous voyez cette nuit? Après
               l'écoulement de cent ans, nul qui vit actuellement sur la terre ne sera en vie". Ibn 'Omar
               poursuivit : "Entendant cela, les gens firent effrayés en s'entretenant de ce que pourrait arriver
               après cent ans, bien que l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) veuille dire
               par-là : Aucun être humain qui vit actuellement sur la terre ne survivra, c'est à dire après
               l'écoulement de ce siècle (celui des compagnons)".


               Interdiction d'injurier les compagnons


               4611. D'après Abou Sa'îd (que Dieu l'agrée), Il y avait un malentendu entre Khâlid Ibn Al-
               Wâlid et 'Abdourrahmân Ibn 'Awf comme Khâlid injuria l'autre; l'Envoyé de Dieu (paix et
               bénédiction de Dieu sur lui) dit : "N'injuriez pas aucun de mes compagnons, car si l'un de
               vous dépense (en aumône) une somme égale à un monceau d'or du volume du mont 'Uhud il
               n'atteindra pas (le même mérite que) celui d'entre eux qui a donné un mudd ou même la
               moitié d'un mudd".


               Récit du menteur de Thaqîf et de son tyran

               4617. Récit rapporté d'après 'Asmâ' bint 'Abî Bakr (que Dieu agrée le père et le fils) : D'après
               Abou Nawfal, Al-Hajjâj a dit à Asma bint 'Abî Bakr : "Que penses-tu de ce que je viens de
               faire avec l'ennemi de Dieu?". Elle lui répondit : "Je pense que tu lui as gâché sa vie mondaine
               et qu'il t'a gâché ta vie future. On me fit savoir que tu appelais ('Abdoullâh Ibn Az-Zubayr)
               fils de Dhât an-nitâqayn (la femme aux deux ceintures). Par Dieu! C'est moi Dhât an-
               nitâqayn, je me servais de la première pour pouvoir éloigner la nourriture de l'Envoyé de Dieu
               (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et de Abou Bakr de la portée des animaux. Quant à la
               seconde, elle n'était autre que celle que toute femme porte et ne peut pas s'en dispenser. Or
               l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous a racontés qu' à Thaqîf se trouve
               un menteur et un tyran. Quant au menteur, nous l'avons déjà reconnu, et le tyran, je ne pense
               pas qu'il soit un autre que toi". Al-Hajjâj la quitta sans aucune réplique.


               Mérites de la Perse

               4618. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) a dit : "Si la religion était dans la Pléiade, un Perse l'aurait attrapée;
               - et selon une autre version, un des persans l'aurait certainement trouvée".

               Le hadith : "Les hommes ressemblent à un troupeau de cent chameaux où tu ne trouves
               pas de bonne monture"





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