Page 278 - SAHIH MUSLIM
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4620. D'après Ibn 'Omar (que Dieu agrée le père et le fils), l'Envoyé de Dieu (paix et
bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Les hommes ressemblent à un troupeau de cent
chameaux, où on ne trouve pas un seul servant de monture".
45 - Bonté, la générosité, et les bonnes moeurs
Piété filiale et celui qui la mérite le plus
4621. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), un homme vint trouver l'Envoyé de Dieu
(paix et bénédiction de Dieu sur lui) et lui dit : "Quelle est la personne qui mérite le plus ma
bonne compagnie?". - "Ta mère", répondit-il. - "Et qui ensuite?". - "Ta mère". - "Et qui
ensuite?". - "Ta mère". - "Et qui ensuite?". - "Ton père".
4623. 'Abdoullâh Ibn 'Amr (que Dieu agrée le père et le fils) a dit : Un homme vint demander
au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) la permission d'aller à la guerre sainte : -
"Tes deux parents sont-ils encore vivants?", lui demanda le Prophète. - "Oui", répondit
l'homme. - "Eh bien! Sois bon et pieux envers eux, voilà ton djihad".
La piété filiale l'emporte sur les prières supplémentaires ou autres
4625. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) : Un jour, Jurayj était en train de prier dans
une tourelle quand sa mère vint l'appeler. Humayd dit : Abou Râfi' nous a rapportés que Abou
Hourayra avait décrit, d'après le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) comment la
mère mit sa paume sur son sourcil puis leva la tête et s'adressa à lui en ces termes : "Jurayj je
suis ta mère. Réponds-moi!". Jurayj, qui était en pleine prière, se dit : "Seigneur! Répondrai-je
à ma mère ou continuerai-je ma prière?". Il choisit, en fait, de continuer sa prière. La mère
s'en alla puis revint et la même scène se déroula. - "Seigneur!, s'écria alors la mère, voici mon
fils Jurayj. Je l'ai appelé mais il s'est abstenu de me répondre, fais donc qu'il n'arrive au terme
de sa vie avant que Tu ne lui aies montré les prostituées". Et il ajouta que si elle avait invoqué
Dieu pour qu'il soit éprouvé, Il l'aurait exaucée. Un berger qui se réfugiait dans la tourelle de
Jurayj rencontra une femme sortant du village, coucha avec elle et elle en eut un enfant.
Interrogée sur le père de l'enfant, elle répondit en ces termes : "C'est le propriétaire de cette
tourelle". Ils arrivèrent menus de leurs haches et de leurs pelles et l'appelèrent, Jurayj était
toujours absorbé dans sa prière et ne leur répondit pas. Ils commencèrent alors à démolir sa
tourelle. Sur ce, il descendit et demanda aux gens pourquoi ils agirent de la sorte. Ils lui
répondirent : "Demande à celle-ci". (en désignant la femme). Il sourit, passa la main sur les
cheveux du nourrisson et lui dit : "Qui est ton père?". - "C'est le berger", répondit l'enfant. -
"Nous allons, dirent les gens, te bâtir une tourelle en or et en argent à la place de celle que
nous avons démolie". - "Non, répliqua-t-il, en argile seulement comme elle était". Il monta
ensuite (pour continuer sa prière).
Maintien du lien de parenté et interdiction de le rompre
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