Page 84 - SAHIH MUSLIM
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               l'homme qui possède des chameaux bridés. Tant qu'il tient à les observer et à les maintenir, il
               les conserve, mais s'il les néglige, ils s'enfuient".

               1314. D'après 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) s'adressa à quelqu'un qui dit : "J'ai oublié tel et tel verset", en disant : "Comme tu
               as mal dit! Dis plutôt : "On me l'a fait oublier". Etudiez le Coran, car il s'échappe plus
               facilement de la mémoire des hommes qu'un chameau débridé.


               1317. D'après Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur
               lui) a dit : "Lisez et relisez le Coran, car, j'en jure par Celui qui tient l'âme de Muhammad en
               Son pouvoir, il s'échappe plus facilement que le chameau débridé".


               Recommandation de psalmodier le Coran

               1318. D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) a dit : "Dieu ne prête autant d'attention à quelque chose comme Il le fait à
               l'endroit d'un Prophète psalmodiant le Coran".

               1322. D'après Abou Moûsa (que Dieu l'agrée), le Prophète lui dit : "Ô Abou Moûsa, si tu
               m'avais vu hier en écoutant ta récitation! Certes, tu es doué d'une voix harmonieuse pareille à
               celles de la famille de Dâwwud (David)".

               Récit de la récitation de la sourate Al-Fath par le Prophète au jour de la prise de La
               Mecque

               1323. D'après 'Abdoullâh Ibn Mughaffal Al-Muzanî (que Dieu l'agrée) "Le jour de la prise de
               La Mecque, l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui), enfourchant sa chamelle,
               se mit à répéter la récitation de la sourate Al-Fath".

               Descente de la sérénité lors de la récitation du Coran


               1325. Al-Barâ' Ibn 'Azib (que Dieu l'agrée) a dit : Un homme récitait la sourate Al-Kahf alors
               qu'il avait attaché son cheval par deux licols. Un nuage l'enveloppa et se mit à tourner et à se
               rapprocher de lui. Son cheval ne cessa de s'en écarter. Le lendemain matin, l'homme vint
               trouver le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) et lui raconta ce qui s'était passé.
               Celui-ci lui répondit : "C'est la sakîna (sérénité envoyée par Dieu sous forme de nuage) qui est
               descendue grâce à la récitation du Coran".


               Mérite de celui qui retient le Coran par cœur

               1328. D'après Abou Moûsa Al-Ach'âri (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de
               Dieu sur lui) a dit : "Le Croyant, qui récite le Coran ressemble au cédrat ayant une bonne
               odeur et une saveur agréable; tandis que le Croyant qui, ne le récite pas, est pareil à la datte
               qui quoique n'a pas de parfum, est d'une saveur agréable. L'hypocrite qui récite le Coran, est
               comme le myrte dont le parfum est agréable et le goût amer; tandis que l'hypocrite qui ne le
               récite pas, est comme la coloquinte qui n'a pas de parfum, et dont la saveur est amère".

               Mérite de celui qui récite le Coran aisément et de celui qui trouve une difficulté dans sa
               récitation





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