Page 40 - Al-Mouwatta
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(232) 6 - Abou Houraira a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur
lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «lorsque tu dis à ton compagnon, «tais- toi» au moment
où l'imam fait le prône du Vendredi, tu auras dit des choses futiles».
(233) 7 - Tah'iaba Ibn Abi Malek Al-Kourazi a rapporté: «Du temps de Omar Ibn Al-Khattab,
les gens faisaient la prière du Vendredi, de sorte que, quand Omar arrivait et s'asseyait sur la
chaire et que les muezzins avaient fait appel à la prière, nous nous entretenions. Une fois que
le premier appel ait été terminé, Omar se levait pour faire le prône, quant à nous, nous
gardions le silence pour écouter sans proférer un mot». Ibn Chéhab a dit: «l'arrivée du l'imam
à la mosquée fait cesser toute prière, et son prône interrompt toute conversation».
(234) 8 - Malek Ibn Abi Amer a rapporté: «Quand Osman faisait le prône de Vendredi, il
disait, et c'était une chose qu'il disait rarement: «Lorsque le jour du Vendredi, l'imam fait son
prône, prêtez l'écoute et gardez le silence, car celui qui garde le silence sans écouter, aura une
récompense autant que celle de celui qui garde le silence et écoute. Quand vous vous levez
pour prier, égalisez vos rangs et mettez-vous l'un à côté de l'autre, car le fait d'égaliser les
rangs fait partie d'une prière faite à la perfection. D'autre part, Osman ne faisait pas le takbir
avant que des gens chargés de sa part, ne viennent lui dire que les rangs ont été bien égalisés,
et alors il prononçait le takbir».
(235) 9 - Nafe' a rapporté que Abdallah Ibn Omar, à la vue de deux hommes s'entretenant,
alors que l'imam faisait son prône, il leur jeta des cailloux afin de les faire taire».
(236) 10 - On rapporta à Malek, qu'un homme éternua un jour de Vendredi, alors que l'imam
faisait son prône. Un autre qui se trouvait à côté de lui dit: «que Allah te fasse Miséricorde».
Demandant l'avis de Sa'id Ibn Al-Moussaiab à ce sujet, il l'interdit de le refaire, en lui disant:
«ne le recommence pas».
(237) 11 - Malek, a demandé Ibn Chéhab au sujet de la conversation le jour du Vendredi
quand l'imam descend de sa chaire et avant de prononcer le takbir, il lui répondit: «il n'y a pas
de mal à cela».
Chapitre III : De celui, qui le jour du Vendredi, parvient à faire une seule raka't en
commun
(238) 12 - Malek a rapporté que Ibn Chéhab disait: «Celui, qui, le jour du Vendredi, parvient
à faire en commun, une seule raka't, qu'il complète sa prière par une deuxième». Ibn Chéhab
ajouta: «telle est la tradition».
Malek a dit: «C'est bien, ce que j'ai trouvé les hommes versés, suivre à Médine, car l'Envoyé
d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) a dit: «Celui qui
parvient à prier une raka't en commun, c'est comme s'il a fait toute la prière en commun».
On demanda à Malek, au sujet de l'homme, qui le jour du Vendredi, rencontre une foule de
gens, et arrive à s'incliner sans pouvoir se prosterner jusqu'à ce que l'imam se lève ou qu'il
achève la prière? Il répondit: «Si, après son inclinaison, il arrive à se prosterner lorsque les
fidèles se lèvent (de leur prosternation), qu'il se prosterne, et s'il ne peut pas le faire qu'au
moment où l'imam termine sa prière, il m'est de préférence que cet homme fasse la prière de
quatre raka'ts (Notons que la prière du Vendredi, est formée de deux raka'ts).
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