Page 37 - Al-Mouwatta
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(218) 71 - Abdallah Ibn Bouhaina a rapporté: «L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam)
r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) nous fit une prière et se leva de la deuxième raka't sans
s'asseoir, et les gens firent de même. La prière complétée, nous nous attendions à sa salutation
finale, or il fit le takbir, puis deux prosternations. étant assis, avant la salutation finale, puis il
salua».
(219) 72 - Abdallah Ibn Bouhaina a rapporté: «L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam)
Sur r lui la grâce et la paix d'Allah nous fit la prière du midi où il se leva après la deuxième
raka't sans s'asseoir.
Au sujet de l'homme, qui après avoir fait quatre raka'ts, se lève, récite, s'incline et en relevant
la tête de l'inclinaison, se rappelle qu'il a fait les quatre raka'ts, Malek a dit: «qu'il revient
s'asseoir sans se prosterner, même s'il a fait une seule prosternation, il n'aura pas à faire
l'autre.
Quand il termine sa prière, qu'il fasse, assis, deux prosternations, après la salutation finale».
Chapitre XVIII : De ce qui cause la distraction en priant.
(220) 73 - Aicha, la femme du Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la
paix d'Allah) a rapporté: «Abou Jahm Ibn Houzaifa avait présenté à l'Envoyé d'Allah
(salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) une «Khamissa» (sorte de
vêtement) qui renferme des dessins; il fit la prière en la portant; complétant sa prière, il dit:
«rends cette Khamissa à Abou Jahm, car regardant ses dessins en priant, je faillis être
troublé».
(221) 74 - Hicham Ibn Ourwa a rapporté d'après son père que l'Envoyé d'Allah (salallahou
alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) porta une Khamissa qui renfermait des
dessins, puis il la donna à Abou Jahm, et prit en échange une «Anbijania» (Vêtement de tissu
grossier, ne renfermant pas de dessins). Abou Jahm demanda: «Pourquoi fais- tu cela, O
Envoyé d'Allah»? Il lui répondit: «je passais le temps, à regarder ses dessins, en priant ».
(222) 75 - Abdallah Ibn Abi Bakr a rapporté: «faisant la prière dans son jardin, Abou Talha
Al-Ansari regarda un petit ramier s'envoler devant lui, à la recherche d'une issue. Comme cela
plut à Abou Talha, il le suivait de son regard un laps de temps, puis, s'apercevant, qu'il était en
prière, il lui est arrive de ne plus se rappeler de nombre des raka'ts qu'il a fait. Il se dit:, «mes
biens m'ont causé un certain trouble». Il vient retrouver l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi
wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et lui fit part de ce qu'il lui est arrivé en lui
disant à la fin: «je fais de ce jardin une aumône en vue d'Allah, tu peux en disposer».
(223) 76 - Abdallah Ibn Abi Bakr a rapporté: «A la saison du mûrissage des fruits, un homme
des Ansars, faisait la prière dans son jardin à Al- Qouff, une certaine vallée de Médine, en
regardant ses palmiers entourés de dattes et faciles à cueillir, et il en fut émerveillé. Voulant
poursuivre sa prière, il ne se rappela plus du nombre des raka'ts déjà fait, et se dit: «mes biens
m'ont causé un trouble». Il vint retrouver Osman Ibn Affan, alors qu'il était calife et lui fit part
de ce qu'il a eu en disant: «J'offre ce jardin en aumône, dispose-en dans la voie du bien».
Osman vendit ce jardin à cinquante mille (dinars). Plus tard, ce jardin fut appelé: «le bien de
cinquante».
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