Page 414 - Al-Mouwatta
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(......) 31 - Abdallah Ibn Omar a rapporté qu'on demanda Omar Ibn Al-Khattab à propos des
sauterelles, où il répondit: «J'aurais bien désiré avoir un couffin de sauterelles pour en
manger».
(1737) 32 - Houmaid Ibn Malek Ibn Khoutaim a rapporté ce qui suit:«J'étais assis chez Abou
Houraira à Al-Aqiq, dans sa propriété, quand des Médinois arrivèrent tout en étant sur des
montures, et descendirent chez lui. Houmaid continuant dit: «Abou Houraira me demanda:
«Rends-toi chez ma mère et dis-lui que ton fils te salue et te demande de nous donner quelque
chose à manger». Elle mit dans un plat, trois morceaux de pain avec un peu d'huile et de sel,
puis le déposa sur ma tête, après quoi j'allais remettre le plat à Abou Houraira qui, glorifiant
Allah, disait: «Louange à Allah qui vous a rassasiés du pain après n'avoir eu pour nourriture
que les deux noirs à savoir l'eau et les dattes». Les Médinois ne touchèrent même pas à la
nourriture; ainsi, une fois qu'ils ont quitté, Abou Houraira me dit: «Fils de mon frère! Traite
bien ton troupeau, essuie même les nez des moutons et nettoie leur, leurs enclos, enfin prie
dans l'un de ses coins, car ces animaux sont ceux du Paradis. Par celui qui tient mon âme en
Sa main, il y aura un jour où les hommes en seront de façon que les moutons sont préférables
à leurs propriétaires que la demeure de Marwan (Ibn Al-Hakam, étant gouverneur à Médine).
(1738) 33 - Nou'aim Ibn Kaissan a rapporté qu'on avait apporté de la nourriture à l'Envoyé
d'Allah (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la grâce et la paix d'Allah), alors qu'il était avec
son fils adoptif Omar Ibn Salama. L'Envoyé d'Allah r (salallahou alayhi wa salam) (Sur lui la
grâce et la paix d'Allah) lui dit alors: «Prononce le nom d'Allah et mange ce qui est devant
toi».
(1739) 34 - Yahia Ibn Sa'id a raconté qu'il a entendu Al-Kassem Ibn Mouhammad dire: «un
homme était venu chez Abdallah Ibn Abbas, lui dire: «J'ai un orphelin possédant des
chamelles; ai-je le droit de boire de leur lait»? Ibn Abbas, lui répondit: «si tu te montres apte à
rechercher celle qui s'égare d'entre elles, de les enduire de goudron, d'enduire leur bassin de
boue, de leur faire boire quand elles auront soif, ainsi tu pourras boire de leur lait, mains en
laissant aussi aux chamelets, et sans que tu les traies jusqu'à la dernière goutte».
(1740) 35 - Hicham Ibn Ourwa a rapporté ce qui suit: «On n'apportait jamais à mon père ni de
manger, ni à boire, même pas le remède qu'il n'ait goûté, ou bu, sans avoir dit: «Louange à
Allah qui nous a guidés, nous a donné à manger et à boire, qui nous a même accordé ses
bienfaits. Allah est Grand! Tu nous a comblés de Tes bienfaits sans que nous nous montrions
à Ton égard, reconaissants, et nous jouissions matin et soir de tous Tes biens. Nous Te
demandons leur complétude et que nous en soyions reconnaissants (entendant à l'égard des
bienfaits). Il n'y a d'autre bien que le Tien, d'autre divinité que Toi, Seigneur des bons
serviteurs, et Seigneur des mondes. Louange à Allah, il n'y a d'autre divinité que Toi, telle est
la volonté d'Allah; il n'y a de force qu'en Allah. Grand Allah Bénis les biens que Tu nous
donnes, et écarte-nous du châtiment de l'Enfer».
(1741) 36 - On demanda à Malek: «la femme pourra-t-elle manger avec quelqu'un d'autre que
Zou-mahram (à savoir celui avec qui elle ne peut se marier), ou encore avec son domestique?
Il répondit: «il n'y a pas de mal à cela, si l'homme avec qui elle mangera est tel qu'on l'a
souligné. Et Malek de continuer: «la femme peut ainsi manger avec son mari ou avec celui qui
mange avec lui, ou encore avec son frère, mais il est répugné qu'une femme en soit toute seule
avec l'homme dont les rapports avec lui sont illicites.
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