Page 139 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
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Riyad as-Salihin

               63  La concurrence dans les œuvres destinées à l'autre monde et le souci
                      d'acquérir toujours plus de tout ce qui est source de bénédiction



               Dieu le Très-Haut a dit:
               1. Chapitre 83 - verset 26: «Et que ceux qui se disputent pour arriver à cela se disputent».
               Pour ce qui est des Hadiths:


               569. Selon Souheyl Ibn Sa'd (das), le Messager de Dieu    reçut en cadeau une boisson. Il en but et il avait à sa droite un
               jeune homme et à sa gauche des personnes âgées. Il dit au jeune homme (qui avait droit de priorité étant à droite): «Me
               permets-tu de donner à boire à ceux-là (avant toi)?» Le jeune homme dit: «Non, par Dieu, ô Messager de Dieu! Jamais je ne
               céderai à quelqu'un un honneur qui me  revient de toi».  Le  Messager de Dieu    lui plaça le bol dans sa main.
               (Unanimement reconnu authentique)
               Commentaire

               Ce jeune homme n'était autre que le cousin du Prophète   , 'Abdullâh Ibn 'Abbâs (das), réputé pour sa haute connaissance des sciences

               islamiques. Les règles de la politesse exigent qu'on commence toute distribution par la personne de droite. Mais le Prophète    a voulu
               tenir compte du respect dû à l'âge des autres personnes présentes. Comme le fait de boire juste après le Prophète contient une bénédiction
               certaine, 'Abdullâh refuse de céder son tour, pas même à ses aînés. Cela montre que nous devons courir avec empressement derrière tout ce qui
               peut nous apporter la bénédiction de Dieu.



               570. Selon Abou Hourayra (das), le Prophète    a dit: «Alors qu'Ayoub    se lavait tout née, des sauterelles en or
               tombèrent sur lui, il se mit alors à les recueillir dans son habit. Son Dieu, qu'il soit exalté et magnifié, l'appela en disant: «Ne
               t'avais-je pas donné ce qu'il faut, pour te passer de ce que tu vois». Si, par Ta Puissance, répond Ayoub, mais je ne saurais me
               passer de ta bénédiction». (Rapporté par Al Boukhâri)











































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