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Fonction engagement en milieu bancaire
Evolutions des crédits à la consommation
L’activité des sociétés de crédit à la consommation a enregistré une hausse de 6,3% en 2017 à 50,4
milliards, après 7,6% une année auparavant. Les crédits à la clientèle, constituant plus de 90% des
emplois, ont vu leur encours brut marquer une progression de 6,3% à 49,6 milliards de dirhams,
contre 5% une année auparavant. Cette évolution continue à être tirée par le développement des
opérations de location avec option d’achat de 17,1% à 15,8 milliards, accompagnant le dynamisme
du marché des ventes d’automobiles. Pour leur part, les prêts personnels accordés par ces
sociétés ont accusé une nouvelle baisse de 1,7% à 21,8 milliards de dirhams, après celle de 3,7%
un an auparavant.
Evolution des emplois des sociétés de crédit à la consommation
(En millions de Dirhams)
Variation
2015 2016 2017
2016/2017 (en %)
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 593 703 616 -12,4
Créances sur la clientèle 40 063 42 832 45 726 6,8
Dont opérations de location avec option d’achat 10 830 13 496 15 805 17,1
Portefeuille-titres 17 197 17 -91,4
Valeurs immobiliers 746 713 675 -5,3
Autres actifs 2 588 2 923 3 319 13,5
Total-actif 44 007 47 368 50 353 6,3
c. Crédits immobiliers
Pour un particulier, le financement de l’acquisition ou la construction d’un logement est rarement
possible par prélèvement sur son épargne disponible. Les montants en jeu vont le contraindre,
dans la majorité des cas, à recourir à des emprunts.
Sur base consolidée, le niveau de la concentration de l’activité de crédit n’a pas connu de grands
changements par rapport à 2016, les parts des 3 et 5 premiers groupes bancaires dans le total des
crédits s’étant établies respectivement à 64% et 81%.
Crédits immobiliers (en %)
2015 2016 2017
Les 3 premiers groupes bancaires 65 64 64
Les 5 premiers groupes bancaires 81 81 81
L’analyse par objet montre que pour les crédits de trésorerie et à l’équipement, la part des trois
premiers groupes a reculé d’un point de pourcentage à 63% et celle des cinq premiers groupes
s’est stabilisée à 83%. S’agissant des crédits immobiliers, ces parts ont stagné à 64% et à 81%.
Concernant les crédits à la consommation, le poids des trois et cinq premiers groupes a progressé
de 2 et 3 points à 65 et 82% respectivement.
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