Page 48 - Introduction particuliers
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Techniques Bancaires
Remise chèque
Le guichetier doit s’assurer de la régularité des chèques avant leur endossement en faveur de la
banque (endos de procuration, valeur à l’encaissement) et la remise de l’accusé de réception du
bordereau de remise.
Retraits
Pour toute opération ayant trait au débit du compte du client, le banquier doit effectuer un
certain nombre de vérifications qui portent sur :
• l’authenticité de la signature du client,
• la régularité et la validité de la pièce matérialisant le retrait,
• l’absence d’opposition aux paiements,
• l’identité et la capacité du bénéficiaire,
• la position du compte (si l’écriture n’excède pas le solde créditeur du compte ).
Arrêté de caisse
A la fin de chaque journée, le caissier doit arrêter sa caisse. L’opération se réalise ainsi :
Solde du jour = solde de la veille + (Recettes du jour - dépenses du jour)
Ce solde doit absolument correspondre au centime près aux encaisses en billets de banque et
pièces de monnaie. La différence entre les existants et le solde comptable est appelée erreur de
caisse.
En cas d’erreur, le caissier est seul responsable et peut se voir imputé le remboursement intégral
de la somme manquante.
Pour minimiser ce risque d’erreur, le caissier doit impérativement mentionner sur chaque
bordereau de versement le détail de la somme versée et mentionner sur le verso du chèque la
somme payée. S’il y a discordance entre les encaisses billets et pièces, il doit refaire le calcul des
détails sur chaque pièce comptable pour détecter l’erreur de caisse.
j. Obstacles au fonctionnement normal du compte
Certains obstacles peuvent venir perturber le fonctionnement normal du compte :
• La saisie-arrêt : c’est une mesure conservatoire prononcée par le juge et qui permet le
blocage total ou partiel du compte. Elle est ordonnée par le juge en attendant qu’il statue
définitivement sur un litige.
• La sommation à tiers détenteurs : elle est ordonnée par le percepteur à l’encontre d’un
contribuable qui ne s’est pas acquitté de ses impôts. C’est l’ordre donné par le percepteur à
la banque de lui virer le montant des impôts dus par un contribuable qui ne s’en est pas
acquitté.
• L’opposition : elle peut être prononcée par l’administration pour débiter le compte d’un
client à la suite des sommes perçues à tort de l’administration (exemple : un fonctionnaire
qui continue de percevoir son salaire après avoir quitté son emploi).
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