Page 104 - Edukateam-Master MBFA-Management projet-Support participants-Partie 2.pptx
P. 104

Le « post mortem », qu’est-ce que c’est ?


































      Comment l’appliquer ?
      Étape 1 – L’analyse et l’identification
      Le post-mortem se prépare en amont. Chaque personne ayant participé au projet doit se faire la réflexion sur des
      points précis tels que :
      Le respect des spécifications du projet
      Les défis rencontrés lors du projet

      L’efficacité et transparence de l’information
      Le temps prévu versus le temps passé
      A-t-on eu ou perçu des signaux d’alarme (interne ou client) ?
      Étape 2 – La réunion
      Il n’y a pas qu’une réunion post-mortem, mais plusieurs.
      Réunion pour l’équipe du projet :
      Lors de la réunion, les participants soulèvent les bons et mauvais points du projet. Il est alors possible de lister et
      catégoriser ces points pour les prioriser. La réunion ne doit pas s’éterniser, compter une heure maximum.
      Réunion avec l’équipe client :
      Les mêmes points sont soulevés, mais cette fois-ci avec la vision cliente. Des disparités sur les enjeux peuvent
      apparaître par rapport à ceux de l’équipe, ces points sont essentiels à retenir car elles sont souvent révélatrices des
      éléments à améliorer et prévoir.
      Étape 3 – Le plan d’action
      Le post-mortem indique la fin du projet, mais surtout le début de vie du produit. Les actions prises permettront aux
      futurs projets (avec un même client ou avec de nouveaux) d’éviter de reproduire les mêmes enjeux.
      Ces actions prises peuvent être très diverses, mais voici des exemples :
      Modification du calcul des estimés

      Modification d’un processus du projet (ex : contrôle-qualité)
      Apprentissage et formation sur une technologie
      Conclusion
      Un post-mortem isolé ne sera pas efficace, et aura au contraire un effet inverse. Les équipes comme le client auront
      le sentiment qu’il s’agit de réunions « pour la forme » sans effet concret.
      C’est pourquoi, chaque projet doit avoir son post-mortem car celui-ci doit faire partie prenante de votre processus
      de gestion d’un projet.
      De même, les effets de votre liste d’action ne seront que rarement visibles à court-terme. Cette liste d’action doit
      être perçue comme un projet à part entière au niveau de l’organisation.
   99   100   101   102   103   104   105   106   107   108   109