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Les rôles, responsabilités et qualités du 115
manager : LE LEADERSHIP
1990 : Warren Bennis identifie 4 Le manager… Le leader…
compétences en leadership :
administre innove
1. La gestion de l'attention à
travers une vision convaincante maintient développe
2. Des compétences en se concentre sur les systèmes et se concentre sur les gens
communication nécessaires la structure
pour transférer une vision à
d'autres personnes s'appuie sur le contrôle inspire la confiance
3. La capacité d'établir de la a une vue à court terme a une perspective à long terme
confiance par la fiabilité et la
cohérence demande quand et comment demande quoi et pourquoi
4. La connaissance de ses
compétences et savoir les a les yeux rivés sur la ligne du a les yeux sur l'horizon
employer efficacement bas
1997 : il met en valeur l'avantage accepte le statu quo défie le statu quo
coopératif par la construction
d'équipes puissantes est le bon soldat classique est sa propre personne
fait les choses bien fait la bonne chose
LA MOBILISATION DES SUBJECTIVITÉS ET LE DÉVELOPPEMENT PARALLÈLE DU LEADERSHIP
Puis il faut mobiliser ces collaborateurs, plus divers, plus résistants aux règles, et plus contestataires.
Pour cela, apparait en particulier le phénomène du leadership (Bennis, 1989) comme capacité à
pleinement faire adhérer les personnes à un projet collectif. Ce nouveau mode de management en
appelle toujours davantage à un registre affectif. Le manager est devenu psychologue et séducteur. Mais,
dans le même temps, ce nouveau manager leader porte le risque de l’endoctrinement et de la
manipulation. Il convient donc de prévenir les dérives par le rappel de l’éthique et par les codes de
comportement.
L'agencement de compétences complexes
De nos jours l'organisation du travail repose sur agencement des compétences complexes, avec
des agendas entrelacés pour mener à bien des projets sophistiqués requérant la contribution
coordonnée de nombreuses personnes talentueuses dans un temps limité. L'ampleur de la
tâche est autant quantitative (nombre de problèmes à résoudre, connexions à établir, énergies à
initier et entretenir) que qualitative (délivrer l'information en temps opportun est la denrée la
plus importante). Et Warren Bennis insiste pour prévenir que le choix de la collaboration est
inévitable, il n'est pas seulement souhaitable. Aussi il préconise des alliances créatives, où le
leader et son équipe sont capables de réaliser quelque chose ensemble qu'ils ne pourraient pas
mener seuls à bien. La grandeur du chef repose sur le groupe dans la condition où il aide ses
membres à s'accomplir. Il ajoute : "La nécessité de le faire est urgent. L'avenir des organisations
dépendra de plus en plus de la créativité de leurs membres pour survivre. Et les dirigeants de
ces organisations seront ceux qui trouveront des façons à la fois de conserver leur personnel
talentueux indépendant d'esprit et de le libérer pour qu'il puisse faire de son mieux les travaux
les plus imaginatifs". [1] .
Pour Warren Bennis le travail est vraiment créatif lorsque travailler est un plaisir, et que les
seules règles et procédures sont celles qui font avancer la cause commune.
Les grands groupes sont fondés par des personnes qui n'ont pas peur d'embaucher des individus
meilleurs qu'eux-mêmes, de rechercher sans cesse l'excellence en ayant un oeil vif pour les
talents ayant la capacité de travailler avec les autres. Les recrutements s'effectuent aussi auprès
des talents dont l'enthousiasme ou la notoriété attirent d'autres personnes talentueuses. Le
travail avec les autres ne signifie pas nécessairement des individus clones mais aussi des
membres qui élargissent la vision de chacun pour qu'ils puissent s'exprimer le mieux.
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