Page 127 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
P. 127

~8        nOGMEDELAHAUTKMAGHi.

                     dans le soi)) de la mère et fixe la destinée des
                     hommes    elle donne des ailes a la  contagion  et
                     dirige  les armes à  ta guerre.  Htes-vousen  danger
                     dans une bataiUe? croyez-vous mvu)uérablcscomme
                     Achille, et vous le serez dit Paracelse. La  peur
                     attire les balles, et le courage fait rebrousser chemin
                     aux boulets. Oh sait  que  les  amputés  se  plaignent
                    souvent des membres  qu'ils  n'ont  plus.  Paracelse
                    opérait  sur le  sang  vivant en médicamentant le
                    résultat d'une  s<ugnée;  il  guérissait  les maux de
                    tête a distance en  opérant  sur des cheveux cou-

                    pés;  n'avait devancé de  beaucoup, par  la science
                    de unité  imaginaire  et de tasotidarité du tout et
                    des  parties,  toutes les théories ou  plutôt  toutes les
                    "xpérieuces  de uos  plus  ('é)ébrcs  magnétiseurs.
                    Aussi ses cures étaieut-eOes miraculeuses, et a-t-il
                    mérité  qu'on ajoutât  u son nom de  Phitippe  Théo-
                    phraste  Bomhast <?iui d'Auréo!c  Paracetse,  en  y
                    ajoutant  encore  t'épithéte  de divin
                      L'imagination  es) t'iustrumeut de  fa~t/~a~oM
                    </«verbe.
                      L'imagination appHquée a  la  raison,  c'est le
                   génie.
                      La raison est une,  comme le  génie  est un dans
                   la  multiplicité  de ses œuvres.
   122   123   124   125   126   127   128   129   130   131   132