Page 126 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LE RËOPIENDAIRE.~          117
                      physique,  et  puisqu'on  ne saurait concevoir un
                      point qui nepuissese dilater, s'agrandir et jeter des
                      rayons  dans uu cercle  philosophiquement  infini.
                        Ce  qu'on peut  dire de l'âme  entière,  on doit le
                      dire de  chaque  faculté de l'âme.
                        L'intelligence  et la volonté de l'homme sont des
                      instruments d'une  portée  et d'une Forceincalcu-
                      lables.
                        Mais  l'intelligence  et la volonté ont  pour  auxi-
                      liaire et  pour  instrument une faculté  trop peu
                      connue et dont la  toute-puissance appartient  exclu-
                      sivement au domaine de la  magie je  veux  parler
                      de  l'imagination, que  les cabalistes  appellent  le

                      diaphane  ou le translucide.
                        L'imagination,  en  effet,  est comme l'œil de
                      l'âme,  et c'est en elle  que  se dessinent et se con-
                      servent les formes, c'est  par  elle  que  nous  voyons
                      les reflets du monde  invisible,  elle est le miroir des
                      visions et  l'appareil  de la vie  magique  c'est  par
                      elle  que  nous  guérissons  les  maladies, que  nous
                      influençons  les  saisons, que  nous écartons la mort
                      des vivants et  que  nous ressuscitons les  morts,
                      parce que  c'est elle  qui  exalte la volonté et  qui  lui
                       donne  prise  sur  l'agent  universel.
                         L'imagination  détermine la forme de l'enfant
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