Page 159 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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150       DOGME DK LA  HAUTE  MAGIE.
                     parce que  l'unité est nécessaire  pour expliquer  les
                     trois. Aussi dans  presque  toutes les  langues,  le
                     nom de Dieu est-il de  quatre lettres, et,  en  hébreu,
                     ces  quatre  lettres ne font  que trois,  car il  y  en a
                     une  qui  se  répète  deux fois celle  qui exprime  le
                     Verbe et la création du Verbe.
                       Deux amrmations rendent   possibles  ou néces-
                     saires deux  négations correspondantes.  L'être est

                     signiné,  le néant n'est  pas. L'affirmation,  comme
                     Verbe,  produit  l'affirmation comme réalisation ou
                     incarnation du Verbe, et chacune de ces amrma-
                    tiôus  correspond  à la  négation  de son contraire.
                       C'est ainsi  que,  suivant le dire des cabalistes, le
                    nom du  démon,  ou du  mal,  se  compose  des lettres
                    retournées du nom même de  Dieu,  ou du bien.
                       Ce  mal,  c'est le reflet  perdu  ou le  mirage  im-
                    parfait  de la lumière dans l'ombre.
                      Mais.tout ce  qui existe,  soit en bien, soit en  mal,
                    soit dans la lumière,  soit dans l'ombre, existeet se
                    révèle  par  le  quaternaire.
                      L'affirmation de l'unité  suppose  le nombre
                    quatre, si  cette affirmation ne tourne  pas  dans
                    l'unité elte-meme comme dans un cercle vicieux.
                    Aussile ternaire, comme noust'avons  déjà  observé.
                    s'explique-t-il par  le  binaire,  et se résout-il  par  le
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