Page 155 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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1M        BOGME DE LA HAUTE MAGIE.
                          de          selon saint Mathieu et dans
                      grec   l'évangile                        plu-
                      sieurs  exemplaires hébraïques.  Le voici dans ces
                      deux  langues  sacrées


                          'o'7ip'7 "nnni  mi3~!T)  ~oon  1'? 'a  MK ip

                        Oït c~)t~fh  n P~et~ttût  xa< 10~u~ot~tt~, xottM~o~ot, c!; T0«{
                                       c~nMOt!. A~or.

                        Le mot sacré de  ~a/~oM<, employé pour Keter,
                      qui  est son  correspondant cabalistique,  et la ba-
                      lance de Géburab et de Chesed se  repétant  dans
                      les cercles ou cieux  que  les  gnostiques appelaient
                      Eones, donnent dans ce verset occulte la clef de
                      voûte de tout le  temple  chrétien. Les  protestants
                      l'ont traduit et conservé dans leur Nouveau Tes-

                      tament,  sans en retrouver la haute et merveilleuse
                      intelligence, qui  leur eût dévoilé tous les  mystères
                     de l'Apoca/ypM;  mais c'est une tradition dans
                      l'Eglise que  la révélation de ces  mystères  est réser-
                      vée aux derniers  temps.
                        Malkout  appuyé  sur Géburah et sur Cbesed,
                      c'est le  temple  de Salomon  ayant pour  colonnes
                     Jakin et Bohas. C'est le  dogme adamique, appuyé
                      d'une  part  sur la  résignation d'Abel, et de l'autre
                      sur le travail et les remords de  Caïn;  c'est  l'équi-
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