Page 154 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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tant de la volonté de l'incréé d'accord avec sa
sagesse, l'autre résultant des volontés créées et
d'accord avec la nécessité des causes secondes dans
leurs rapports avec la cause première.
Rien n'est donc indiffèrent dans la vie, et nos
déterminations les plus simples en apparence déci-
dent souvent d'une série incalculable de biens ou
de maux, surtout dans les rapports de notre dia-
phane avec le grand agent magique, comme nous
l'expliquerons ailleurs.
Le ternaire, étant le principe fondamental de
toute la cabale ou tradition "sacrée de nos pères, a
dû être le dogme fondamental du christianisme,
dont il explique le dualisme apparent par l'inter-
vention d'une harmonieuse et toute puissante unité..
Le Christ n'a pas écrit son dogme, et ne l'a révélé
en secret qu'à son disciple favori, seul cabaliste,
et grand cabaliste entre les apôtres. Aussi l'Apo-
ca~/pM est-elle le livre de la gnose ou doctrine
secrète des premiers chrétiens, doctrine dont la clef
est indiquée par un verset secret du Pater que la
Vulgate ne traduit pas, et que dans le rit grec
(conservateur des traditions de saint Jean) il.
n'est permis qu'aux prêtres de prononcer. Ce
verset tout cabalistique, se trouve dans le texte
T. t.