Page 149 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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1AO DOGME DE LA HAUTE MAGtK,
ce qui donne en magie tant de puissance au nom-
bre impair.
Maisle plus parfait des nombres impairs, c'est
trois, parce que c'est ta trilogie de l'unité.
Dans les trigrammes de Fohi, le ternaire supé-
rieur se compose de trois yang ou figures mas-
culines, parce que, dans l'idée de Dieu consi-
déré comme principe de la fécondité dans les
trois mondes, on ne saurait rien admettre de
passif.
C'est pour cela aussi que la trinité chrétienne
n'admet point la personnification de la mère qui
est implicitement énoncée dans celle du fils.
C'est pour cela aussi qu'il est contraire aux
lois de la symbolique hiératique et orthodoxe de
personnifier le Saint-Esprit sous la figure d'une
femme.
La femme sort de l'homme comme la nature
sort de Dieu aussi le Christ s'élève lui-même au
ciel et a~MMcla Vierge mère; on dit l'ascension
du Sauveur et l'assomptionde la mère de Dieu.
Dieu, considéré comme père, a la nature pour
Elle.
Comme fils, il a la Vierge pour mère et l'Église
pour épouse.