Page 148 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LE TRIANGLE  DE SALOMON.      139
                     cette en6ndont la doctrine convient à tous et  peut
                     s'adapterà tout;  la  religion qui  est  hiérarchique
                     et  cyclique, qui  a  pour  les enfants des  allégories
                    et des  images, pour  les hommes faits une haute
                    philosophie,  de sublimes  espérances,  et de douces
                    consolations  pour  tes vieillards.
                       Les  premiers sages qui  ont cherche la cause des
                    causes ont vu le bien et te mal dans le  monde;  ils
                    ont observé l'ombre et la  lumière  ils ont  comparé
                    l'hiver au  printemps,  la vieillesse à la  jeunesse,  la
                    vie à la morL et ils ont dit  La cause  première
                    est bienfaisante et  rigoureuse,  elle vivifie et elle
                    détruit.
                          Il  y  a donc deux  principes contraires,  un
                    bon et un mauvais? se sont écriés les  disciples  de
                    Mânes.
                         Non,  les deux  principes  de  t'équitibre  univer-
                    sel ne sont  pas contraires, bien  qu'ils soient oppo-
                    sésen  apparence  car c'est une  sagesse unique qui
                     les  oppose  l'un à l'autre.
                       Le bien est à  droite,  le ma).est à  gauche;  mais
                    la bonté  suprême  est au-dessus des deux,  et elle
                    fait servir le mal au  triomphe  du bien, et le bien
                    à la  réparation  du mal.
                       Le  principe d'harmonie  est dans  l'unité,  et c'est
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