Page 144 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LE TRIANGLE  DE SALOMON.       135


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                                       3  3  C.
                           LE TRIANGLE DE SALOMON.

                                    fLENiTUDOVOCtt
                                        BtNAH.
                                      PBTStS.
                     Le verbe  parfait,  c'est le  ternaire, parce qu'il
                   suppose  un  principe intelligent,  un  principe par-
                   tant et un  principe parlé.
                     L'absolu, qui  se  revête'par  la  parole,  donne à
                   cette  parole  un sens  égal  à lui-même, et crée un
                   troisième lui-même dans  l'intettigencb  de cette
                   parole.
                     C'est ainsi  que  le soleil se manifeste  par  sa
                   lumière et  prouve  cette manifestation ou la rend
                   efficace par  sa chaleur.
                     Le ternaire est tracé dans  l'espace par  le  point
                   culminant  duciel,  l'infini  en hauteur, qui  se rat-
                   tache  par  deux  lignes  droites et  divergentes  à
                   l'orient et à l'occident.
                     Mais à ce        visible la raison
                               triangle               compare un
                   autre  triangle  invisible,  qu'elle  affirme être  égal  au
                   premier  c'est celui  qui  a  pour  sommet la  pro-
                   fondeur. et dont la base renversée est  parallèle
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