Page 140 - Constant, Alphonse-Louis (1810-1875). Dogme et rituel de la haute magie (Nouv. éd.) par Eliphas Lévy. 1930.
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LES COLONNESDU TEMPLE. ~i
par celui de l'Enfant prodigue, à qui son père
pardonnetout,parcequ'il revient aprèsavoir beau-
coup souffert.
En Dieu, il y a miséricorde et justice il fait
justice aux justes et miséricorde aux pécheurs.
Dans l'âme du monde, qui est l'agent univer-
sel, il y a un courant d'amour et un courant de
colère.
Cefluide ambiant et qui pénètre toute chose; ce
rayon détaché de la gloire du soleil et fixé par le
poids de l'atmosphère et par la force d'attraction
centrale; ce corps du Saint-Esprit, que nous
appelons l'agent universel, et que les anciens ont
représenté sous la figure du serpent qui se mord
la queue cet éther étectrico-magnétique, ce calo-
rique vital et lumineux, est 6guré dans les anciens
monuments par la ceinture d'Isis, qui se tourne
et se retourne en nœud d'amour autour des deux
pôles, et par le serpent qui se mord la queue, em-
blème de.la prudence et de Saturne.
Le mouvement et ta vie consistent dans la ten-
sion extrême des deux forces.
Plût à Dieu, disait le Maître, que vous fussiez
tout froid où tout chaud 1
En effet, un grand coupabte est plus vivant